et mes rêves s'accrochent à tes phalanges.

velvet rosendale
infinite abyss
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i. never trust or love a wild thing.

NOM ~ rosendale. PRÉNOM ~ velvet, braxton. ÂGE ~ vingt-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ~ premier février de l'année 1985 à londres. NATIONALITÉ ~ britannique. MÉTIER ~ professeur de droit international à l'université. STATUT CIVIL ~ célibataire. STATUT MONÉTAIRE ~ aisé. GROUPE~ southampton town.

~ velvet c'est le pur gentleman britannique. il a été élevé de cette façon et il sera difficile pour lui de se débarasser de ses bonnes manières et ses principes. ~ il a gardé ce petit accent anglais horriblement charmant dès lors qu'il ouvre la bouche. celui-ci lui a valu plusieurs coup d’œils émerveillées de la gent féminine. ~ il possède ce petit côté bobo chic, en allant de ses vêtements jusqu'à sa façon d'être. ~ il est très carré, droit. il aime avoir tout sous contrôle. ~ durant son adolescence, il a plus été habitué au gala de charité et cocktails mondains organisés par sa famille et leurs proches plutôt qu'aux soirées de débauches de ses camarades de classes. ~ ce n'est pas pour autant qu'il ne sait pas s'amuser, il n'est juste pas attiré par les soirées où les corps se déhanchent, collés les uns contre les autres, trempés par la transpiration. ~ il a faillit se marier, une fois. il y a deux ans. elle l'a abandonné deux jours avant leur passage à l'autel, parce qu'elle ne "se sentait pas prête". en définitive elle s'est barrée avec le frère de velvet, adopté. ~ son frigo est rempli de merdes en tout genre. alors que vu de l'extérieur, il pourrait sembler manger sainement, lorsqu'on s'attarde un peu plus sur son alimentation, on s'aperçoit qu'il est bien loin des cinq fruits et légumes par jour malheureusement. ~ il fume. mauvaise habitude prise durant l'été de ses vingt-ans. ~ les filles extravagantes, artificielles, excitée, très peu pour lui. ~ velvet est quelqu'un de calme, réfléchi. d'apaisant dirait-on.

ii. all night long slow down the song

Gosse de riche. Durant toute ton enfance, c’est le qualificatif le plus répandu qui te chatouillait le creux de l’oreille, devenant au fur et à mesure des années, de plus en plus assourdissant. Comme un acouphène. Un sifflement constant. Oui tu l’étais, mais non tu n’en avais pas l’attitude hautaine et élitiste que beaucoup te prêtait sans te connaitre. Tu étais juste ailleurs, silencieux, calme, et il suffisait simplement de cela pour que l’on pense te croire au-dessus de tout. Ta mère n’avait pas besoin de travailler, seule la rémunération conséquente de ton père, notaire de renom, suffisait. Et vous viviez calmement, dans une grande banlieue sans problèmes à quelques kilomètres de Londres. Il y avait des week-ends où tu rendais visite à tes grands-parents, dans leur grand château en campagne. Oui, tu étais chéri et bien entouré. Et pourtant, quatre ans après ta naissance, une nouvelle lubie titilla l’esprit de ta mère. Adopter. En effet, celle-ci fatiguée de devoir tomber enceinte, et donc voir peser sur ses épaules les contraintes d’une nouvelle grossesse, décida avec ton père d’adopter un petit garçon de deux ans. Le début de la fin pour toi. En effet, plus vous grandissiez tous les deux, et moins vous vous entendiez. Lui, jaloux de tout ce que tu possédais déjà, désireux de savoir d’où il venait car tes parents préféraient lui épargner le sujet la plupart du temps, jaloux de te savoir né ici, avec une petite cuillère en argent de la bouche, sans jamais t’être posé plus de questions. Il ne se rendait pas compte de la chance qu’il avait d’être tombé chez les Rosendale disait-on. Probablement. Et toi, au fond, jaloux de l’attention qu’on lui portait constamment. Pour le faire se sentir bien, comme chez lui, jusqu’au point de t’oublier toi. Tu n’étais pas égoïste, ni même égocentrique. Mais tu avais juste l’impression d’être lâchement abandonné. Tu avais le désir de réussir, réussir plus que lui et inconsciemment, une sorte de concours s’immisça lentement entre vous. A qui aurait les meilleures notes, puis les meilleures opportunités, les meilleures voies qui s’offraient à lui. Les meilleures filles aussi, fut un temps. Puis vous vous êtes assagis, vous avez grandi, évolué et même si la rancœur était encore bien présente dans vos deux esprits, vous avez tout bonnement décidé de vous ignorer, une bonne fois pour toute.

Tu continuas brillamment tes études en droit pour devenir professeur à l’université, et tout semblait bien fonctionner pour toi. Et puis tu rencontras cette fille l’année de tes vingt-deux ans. La fille qui provoqua un raz de marée de sentiments dans ton esprit, brouillant tout ce qui te restait de rationnel. Une américaine qui habitait dans les Hamptons, là où tu passais tes vacances. Tu l’aimas pendant de nombreuses années. Vraiment. Et il semblait normal que dans la continuité de votre relation, vous vous mariez. Et c’est ce que vous aviez fini par planifier. Tout semblait beau, tout semblait promettre entre vous. Jusqu’à ses fameux deux derniers jours avant que l’on puisse te qualifier de jeune marié. Tu avais vingt-six ans. Tu avais tout juste terminé tes études et avais trouvé un poste aux Etats-Unis dans la ville où elle habitait. Tout était prêt. Tu étais prêt. Mais elle est partie. Elle s’est barrée, te laissant là, seul, face au monde. Elle est partie parce qu’elle ne se sentait pas prête pour ça. Tu n’eus plus aucune nouvelles. Tu en souffrais. Trop. Malheureusement. Parce que tu ne t’y attendais pas et pourtant tu n’arrivais pas à lui en vouloir. Parce que tu l’avais aimé. Un peu trop. Probablement. L’amour rend aveugle. C’est cette expression si cliché qui semblait pourtant si réel en y réfléchissant. Tu avais déjà déménagé dans les Hamptons et tu n’eus pas le cœur de revenir à Londres, de vendre votre appartement. C’était du masochisme d’y rester, endroit chargé de souvenirs, mais tu ne pouvais te résigner à le faire. Tu n’en avais pas la force.

Un an plus tard, ce fut ta mère qui t’appris la mauvaise nouvelle. Celle qui rouvra un peu plus la plaie béante dans ton cœur qu’avait laissé son départ. Ton ex-futur-épouse était bel et bien partie. Mais avec ton frère. Si tu considérais encore celui-ci de cette façon. Tu ne la croyais pas. Tu ne le pensais pas si cruel. C’était tout bonnement inenvisageable et pourtant tu te trouvais face à cette vérité cinglante. Alors tu pris la décision la plus intelligente qui soit. Lors d’un des rares repas de famille qui vous réunissait une fois dans l’année pendant les vacances d’été, tu écrasas ton poing sur le visage de ton frère. De cet étranger. Et tu partis, décidant de ne plus chercher à avoir affaire avec lui. Ou même elle. Tu décidas une bonne fois pour toute d’oublier. De laisser enfin tout ça derrière toi. Et cet acte, aussi malsain soit-il, aussi étrange venant de ta part, t’avait fait un bien fou. Personne ne t’avait vu atteindre un tel degré de violence ou même de colère, toi toujours calme et stoïque. Mais cela n’avait aucune importance. Tu voulais juste oublier.

iii. cause we're ready for the fame.

pseudo/prénom: flightless bird, manon. âge: dix-neuf. pays: france. comment avez-vous trouvé le forum: bazzart, genre trop original. avatar: eddie redmayne. avis: juste superbe et j'aime beaucoup le nom du forum ♥. autre/cassdédi: big up wsh.