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 Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn

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Birdie-Thea Reagan

Birdie-Thea Reagan

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≈ âge : vingt-trois ans.
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≈ job/métier : serveuse dans un café.

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MessageSujet: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyJeu 25 Juil - 22:42


Look into my eyes, it's where my demons are...
birdie-théa feat louhàn.

 



La matinée est déjà bien avancer lorsque je sens deux mains ce posé sur moi pour me secouer. J’ai mal à la tête, je me sens fébrile et l’alcool me brûle encore la gorge. J’ouvre un œil et aperçois Naël pencher au-dessus de moi. Il n’en faut pas plus pour que je ferme à nouveau les yeux. Je ronchonne et soupire avant de me retourner. Pourtant le jeune homme n’abandonne pas. « Tu va être en retard au boulot Birdie. » Je le repousse et finis par ouvrir les yeux. Je passe une main dans mes cheveux et essaye de comprendre pourquoi j’ai autant mal à la tête. Après quelques minutes, quelques souvenirs de la soirée de la veille me reviennent en mémoire. Je suis resté au bar avec Naël jusqu’à la fermeture et on a finis par retrouver quelques uns de ces amis pour une soirée dans un appartement. L’alcool c’est mis à couler à flots alors que j’étais déjà bien éméchée. Puis la drogue c’est également mise à tourner. Au début, je ne voulais surtout pas y toucher. Je pensais que c’était que des conneries pour se ruiner la santé. Mais hier soir rien allais. Louhàn me manquais plus que tout et je voulais arrêter de penser à lui ne serait-ce que pour une soirée. Alors j’ai demandé à Naël de me faire goûter. Je ne me souviens pas du reste de la soirée. Ou alors très peu. Mais maintenant, je sais que je dois me lever. Il faut que j’aille prendre mon service au café. Mon ami me secoue encore une fois et je finis par râler pour de bon. « Ca va, ça va, je me lève. » Deux minutes plus tard, je me retrouve sous la douche. Le mal de crâne est toujours aussi intense et je me sens plus fatiguée que jamais. Mais je ne peux pas m’absenter du boulot, je vais finir par me faire virer si ça continue et sans travaille je ne pourrais pas payer ma part du loyer à Boris. Autrement dit, je n’ai vraiment pas le choix. Je me motive, avale un cachet pour atténuer mon mal de crâne et finis par sortir de la maison, mon sac à la main.

En route pour le café, je croise une voiture qui m’est familière. Mais vu l’état dans lequel je suis, je me dis que j’ai sans aucun doute dû halluciner. Louhàn ne peut pas être ici. Il ne sait même pas que je suis là. C’est n’importe quoi. Il faut que j’arrête de penser à lui. Certes, il est mon frère, mais depuis son départ je le déteste plus que tout. Mais il me manque… Tout cela me déprime. A nouveau. Je me sens mal, mais j’essaye d’oublier. J’entre dans le café et prends ma place derrière le comptoir. Ici j’arrive un peu à oublier. Je sers les clients presque comme une automate, je rigole un peu avec mon collègue même si le cœur n’y est pas. Les heures défilent et mon mal de crâne ne disparaît pas. J’ai l’impression de sentir la drogue couler dans mes veines encore et encore. Je voudrais déjà en reprendre. Juste pour m’oublier, pour me sentir heureuse. Hier soir j’ai eu envie de danser. C’est la première fois depuis l’accident et j’aimerais juste pouvoir ressentir cette sensation encore une fois. Rapidement l’heure de quitter la café arrive et je me précipite presque dehors. Il faut que je retrouve Naël. Je voudrais qu’il me prenne dans ses bras. La météo à tourner depuis ce matin, le temps à tourne à l’orage. Il faut que je me dépêche si je ne veux pas finir tremper. Comme toujours depuis quelques mois je rentre à pied. En chemin, je croise encore cette voiture. Elle est garée devant le parc de la ville. Cette fois ça ne peut pas être une hallucination. J’allais continuer mon chemin lorsque je finis par croiser son regard. « Louhàn… » Il est là. Il se tient debout devant moi. Il a l’air d’aller bien. Je me sens partager par un millions de sentiments d’un seul coup. J’ai envie de lui sauter dans les bras et en même temps j’ai tout simplement envie de le gifler. Mon mal de crâne devient encore plus important d’un seul coup. Il s’approche de moi et sans réfléchir je lui donne un coup de sac à main. « Pourquoi ? Pourquoi t’es parti ? » Je lui donne un nouveau coup de sac à main, c’est la seule arme que je possède et cela me permet de me défouler. De faire ressortir toute la colère que je garde en moi depuis des mois. « Je te déteste ! »


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Louhàn Reagan

Louhàn Reagan

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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyVen 26 Juil - 6:58


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J'estime ne pas mériter le luxe d'une belle chambre d'hôtel alors en attendant de revoir ma soeur et de me trouver un appartement, je loue une pièce dans un espèce de motel entre deux rues un peu bizarre d'Hampton. Je n'ai pas les moyens d'avoir plus de toute manière. Mais j'ai bon espoir, cette ville est riche en artiste prêt à afficher leurs oeuvres et je suis sûr que si je décide de rester ici définitivement, je trouverais un bon filon. En attendant, j'essaie de découvrir un peu la ville et surtout de retrouver ma soeur. Naël m'a tout balancé. Je sais qu'elle est venue vivre ici avec lui étant donné qu'à Los Angeles, elle n'avait plus de famille et lorsqu'il m'a dit dans quel était elle était en ce moment, je n'ai pas pu rester plus longtemps les bras croisés. J'avais besoin de partir, comme pour me punir. Ce que je n'ai cependant pas réalisé, c'est que j'ai aussi puni ma soeur qui avait déjà assez de chagrin à supporter. J'aurais dû être là pour l'aider à traverser le deuil, le problème c'est qu'elle m'aurait sûrement autant détesté que je me déteste pour avoir tué nos parents... Je ne démordrais pas; c'était moi qui était au volant, c'est de ma faute mais au lieu d'assumer, j'ai fui. Je n'arrive plus à me regarder dans un miroir et je suis plus où moins sûr d'avoir une étiquette sur le front avec noté "assassin" dessus. Ca peut paraître exagéré mais c'est comme ça que je vis depuis six mois. J'ai quitté Los Angeles et me suis laissé emporter par la vie nocturne de Chicago. Une ville incroyable mais sans Birdie, sans ma famille, ce n'était pas chez moi. Je pense que si je n'avais pas reçu l'appel de Naël, je serais passé de ville en ville jusqu'à ce que je trouve ma place. Pour l'instant, il faut surtout que je m'occupe de ma petite soeur et que je remette un peu les idées en place à mon meilleur ami. Les deux filent un mauvais coton. Alors certes, j'ai un peu la bouteille facile depuis six mois, mais je connais Naël, je connais ses problèmes d'addiction et je suis sûr qu'il a embarqué ma soeur là-dedans. Rien que pour ça, il mérite un coup de poing de ma part.

Après avoir quitté ma chambre douché mais pas rasé, je me mets à faire ce que je fais depuis mon arrivée dans cette ville; arpenter les rues de long en large pour essayer de voir Birdie. Derrière le volant de ma voiture, je suis extrêmement nerveux. Je déteste conduire, j'ai perdu le goût à cause de l'accident mais c'est plus simple que de marcher ou de prendre le bus dans une ville que je ne connais pas encore très bien. En même temps que j'essaie de voir ma soeur, je retiens les établissements que je vois dans les rues. Ca fait douze heures que j'essaie d'appeler mon meilleur ami pour lui demander plus d'informations pour retrouver ma soeur, mais celui-ci m'a gentiment dit de me débrouiller. Sympa. Je découvre beaucoup de choses dans cette ville, mais j'évite les quartiers trop huppés, sachant que ce n'est pas ici que se trouverait Birdie. Finalement, lorsque les heures ont passées et que le ciel devient nuageux, je décide d'aller me poser au parc. Un banc m'offre de quoi m'assoir et je soupire. J'ai envie d'un verre. Non, j'en ai besoin. Je me lève et lorsque mon regard se pose sur ma voiture, je découvre une jeune femme qui est en train de la regarder. Cette jeune femme n'est autre que ma petite soeur; Birdie. C'est presque irréel de la revoir après tout ce temps... Main dans les poches, pas malin du tout, je m'approche d'elle jusqu'à ce qu'elle me voit et qu'elle prononce mon prénom. Je me tends un peu, redoutant les représailles. Je l'ai abandonnée et je sais qu'elle ne va pas me pardonner aussi facilement. Plus je m'approche d'elle, plus je constate qu'elle n'a pas très bonne mine. Naël va mourir la prochaine fois que je le croiserais. Je m'approche encore d'elle mais sans que je ne m'y attende, je me prends un coup de sac à main, puis deux, puis trois et j'arrête de compter car elle est littéralement en train de tabasser avec son accessoire de fille. « Hé! Birdie... Non! Aïe! Arrête! » J'ai pour réflexe de croiser mes bras devant moi pour essayer de l'arrêter. D'un coup de main assez rapide et subtil, je lui attrape les poignets et la mobilise en plantant mon regard dans le sien. « Arrête. » J'observe sa réaction quelques secondes avant de lâcher ses poignets et d'enfoncer mes mains dans mes poches. « Avant de me poser toutes ces questions, tu voudrais pas me dire à quel point t'es heureuse de revoir ton grand frère? » Je tente un sourire forcé.
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Birdie-Thea Reagan

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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyVen 26 Juil - 17:09


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Je savais que je n’aurais pas dû quitter mon lit ce matin. Je vais tuer Naël en rentrant à la maison, c’est lui qui m’a forcé à aller bosser ce matin. Je le déteste, mais pas autant que je déteste l’homme qui se dresse devant moi. Louhàn est là… Il se tient devant moi et d’un seul coup, je me sens mal. Je m’accroche à mon sac et ne le lâche pas du regard. Comment ose-t-il venir ici ? Je n’en crois pas mes yeux. Je cligne deux/trois fois des yeux pour être sûre de ne pas halluciner. Je suis sûre que c’est la drogue que Naël m’as donné hier soir, ça doit être en train de me travailler le cerveau. Je commence à voir des fantômes. C’est quoi la prochaine fois ? Mes parents. Pourtant je n’hallucine pas. Je vois Louhàn s’avancer vers moi et lorsque je prononce son prénom je le vois tilter. Bordel il est vraiment là. Je ne me sens pas très bien. Pourtant je ne me bouge pas. Il s’approche encore un peu et cette fois je ne résiste pas. Je ne réfléchis pas et je le frappe avec mon sac à main. C’est désespérer comme geste, mais c’est tout ce que j’ai trouvé pour lui faire comprendre a quel point j’ai mal. Je lui donne un nouveau coup et il protège son visage. Il me demande d’arrêter et je reste sans voix. Mais il veut quoi ? Et puis qu’est-ce qu’il fait ici d’abord ? J’abats de nouveau mon sac sur son visage et il attrape mon poignet. Ce geste m’électrise. « Lâche-moi ! » Je ne veux pas qu’il me touche, je ne veux pas qu’il me retienne. Mais ce qu’il dit par la suite, me donne encore plus envie de le gifler. Il veut que je lui montre la joie que je peux ressentir en le voyant ? Non mais il se moque de moi ou quoi ? Je sens une vague d’émotions que je ne connaissais plus est en train de m’envahir. Je me sens chanceler et prends appui sur sa voiture. J’aurais peut être dû manger à midi. Mais ce n’est pas le moment de penser à cela. Je plonge mon regard dans celui de mon grand-frère. Il a vraiment l’air sérieux. Je passe une main dans mes cheveux. « Parce que tu crois que je suis heureuse ? Ca fait six mois que je te cherche de partout. T’as disparu. Tu te rends compte Lou ? Nos parents sont morts et toi t’as foutu le camp. J’ai dû pleurer toute seule. J’ai enterré nos parents toute seule. Tu ne peux pas savoir à quel point ça fait mal… » Je sens mes yeux s’embués d’un seul coup. Non, non. Il ne faut pas que je pleure, pas devant lui en tout cas. « Qu’importe l’excuse bidon que tu va me donner, je te pardonnerais jamais… »

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Louhàn Reagan

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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyDim 28 Juil - 6:07


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Je savais que Birdie n'allait pas me sauter dans les bras et qu'on allait pas pleurer la mort de nos parents ensembles mais ce que je vois dans ses yeux me glace le sang. Ma petite soeur me déteste clairement, je pense même que si elle avait un couteau sous la main, elle commettrait un meurtre. Pourquoi ne s'est-elle jamais mise à ma place? Je suis celui qui a tué nos parents et j'étais sensé vivre avec la conscience tranquille? Je ne me voyais vraiment pas me tenir devant leur cercueil à l'enterrement. C'est comme si un violeur était présent à l'enterrement d'une de ses victimes. Son regard est dur et très triste. Je tente une approche avec un peu d'humour en espérant que ça marche comme quand nous étions gosses mais apparemment, j'aurais mieux fait de me taire. Birdie devient blanche comme un linge et ma gorge se serre. Elle va me vomir dessus? Elle s'appuie sur ma vieille voiture et j'ai pour réflexe de tendre mon bras en pensant qu'elle allait verser. Mais non, Birdie tient sur ses deux pieds, serrant son sac à main contre sa poitrine après l'avoir utilisé comme arme de défoulement. Et c'est parti. Ma petite soeur me déverse son venin sans retenue et je m'y étais un peu préparé alors je l'écoute, sans rien dire mais je ne fais pas le malin pour autant. Elle me sort la carte de l'enterrement et là, je n'arrive plus à soutenir son regard. Ma gorge se serre rien que de l'imaginer seule au cimetière. Elle pense que je ne me rends pas compte ce que ça fait de perdre nos parents. Si j'étais un temps soit peu moins "gentil" je lui balancerais aussi des sacrées choses à la figure mais étant donné que je suis plutôt pacifique je n'arrive qu'à secouer la tête. Mais sa dernière phrase c'est le coup de grâce. « Parce que d'après toi c'est une excuse bidon?! » Sans le vouloir, je perds un peu mon calme. « Tu crois quoi Birdie?! Tu crois que j'ai été à Vegas? Tu crois que j'a fais la fête et que je me suis dorer la pilule sur le sable de Miami?! » Je reprends mon souffle, ça devient dur. « Tu penses que j'ai pas souffert? Tu penses que de me réveiller à l'hôpital en comprenant que j'avais tué nos parents a été une promenade de santé?! Tu crois que je me suis exilé par caprice? » En temps normal, quand on se disputait c'était pour des conneries. On finissait par rire et par se prendre dans les bras avant d'aller se manger un truc dans la cuisine et de parler de choses rien avoir. « Et puis, je ne t'ai pas laissé complètement seule. J'ai demandé à Naël de te faire venir ici. » Détail inutile cette mais je n'arrive pas à retenir le flots de paroles qui sortent de ma bouche. Je m'appuie à mon tour sur un poteau du trottoir et enfonce mes mains dans mes poches. Je baisse un peu les yeux, revivant cet accident pour la seconde fois. « Tu te rends même pas compte ce que ça fait d'être à la place de l'assassin. C'est pas un putain de jeu vidéo où les héros reviennent à la prochaine partie. » Je soupire et secoue la tête. Je sens ma petite soeur au bord des larmes. J'en suis pas loin non plus, mais elle ne m'a jamais vu pleuré et c'est pas aujourd'hui que ça changera. « Mais bon, vu qu'aucune excuse ne vaudra ton pardon, excusez moi Madame, je vais retourner à ma petite vie misérable loin d'ici. Comme ça tu pourrais continuer à me détester pour alléger ta conscience et t'auto-détruire. » C'est dur, j'en ai bien conscience. Je sais très bien que mes mots n'ont aucun sens mais il fallait crever l'abcès et je crois que maintenant c'est fait... Je baisse le regard sur les hanches de Birdie qui sont appuyée sur ma voiture et malgré la dramatique situation, je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'elle  sait très bien que je déteste quand on touche à mon bébé.


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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyDim 28 Juil - 16:24


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Enfant j’adorais mon grand-frère. Il était mon héros, celui que je respectais le plus au monde. A l’école, j’étais toujours aussi heureuse de le voir venir me chercher. Je le présentais à tous mes amis et j’insistais toujours sur le fait qu’il était mon grand-frère. Alors oui cela nous arrivait de nous prendre la tête, comme tous les frères et sœurs du monde, mais on s’aimait plus que tout au monde. Il me soutenait toujours dans mes choix. C’est lui qui m’a dit que je devais continuer la danse lorsque je n’y croyais plus vraiment. Sans lui j’aurais sans aucun doute abandonné. Voilà à quel point j’aimais mon frère. Aujourd’hui, tout est différent. Tout ce que je ressens pour Louhàn n’est que haine. Je ne l’aurais jamais frappé de cette manière si j’avais encore un peu de compassion pour lui. Il me regarde d’un air surpris et j’ai encore envie de le frapper. J’ai tellement mal. J’ai l’impression que ma douleur se propage peu à peu dans tous mon corps. La question de mon frère me frappe de plein fouet. Le mot ‘heureux’ ou même ‘bonheur’ ne fait plus vraiment de mon vocabulaire depuis plus de six mois désormais. Oui je continue à sourire tous les jours, mais ce n’est qu’une façade. A l’intérieur ce n’est qu’un château de carte qui s’écroule jour après jour. Ma réponse semble ne pas plaire à Lou. Je vois son visage devenir un peu plus dur et d’un seul coup c’est un flot interrompu de paroles qui s’échappent de ses lèvres. Il ne s’arrête pas. Les informations pleuvent. Il dit avoir tué nos parents et à partir de ce moment-là, je ne comprends plus rien. Pourquoi est-ce qu’il s’accuse de cet accident ? Au bout de quelques secondes, je finis par comprendre… « C’est toi qui conduisait ? » dis-je dans un murmure. A l’hôpital, on ne m’avait rien dit. On m’avait juste expliqué que mes parents avaient eu un accident de voiture et qu’ils avaient succombé à leurs blessures avant d’arriver à l’hôpital. Personne ne m’avait parlé de la présence de mon frère dans la voiture. Personne… Je prends cette nouvelle comme une claque. J’ai les yeux emplis de larmes, mais je ne pleure pas. Je n’arrive pas à savoir si je dois le détester encore plus ou tout simplement l’aider à se pardonner. Je ne sais plus… Il parle de Naël et de nouveau je me prends une énorme claque sur le coin de la figure. Cette fois je ne contrôle plus rien. Je sens le monde chanceler autour de moi et je finis par m’asseoir sur le trottoir. Tout est flou autour de moi. Je cherche ma respiration et d’un seul coup, j’éclate en sanglot. C’est comme si toute la douleur que j’avais gardé pour moi pendant plus de six mois revenait en force en moi. Je n’ai jamais pleuré comme cela. « Il savait ? Naël savait où tu étais ? » Je crois que ce serait la pire des trahisons. Naël. Cet homme pour qui j’ai de plus en plus de sentiments, cet homme en qui j’ai absolument confiance m’aurait menti tout ce temps ? « Vous m’avez menti tout les deux ? » J’ai du mal à parler, j’ai le hoquet et mes yeux sont noyés par les larmes. « Qu’est-ce… Qu’est-ce qui c’est passer Lou ? J’ai besoin de savoir… Et puis pourquoi t’es parti. J’aurais pu t’aider moi. J’avais tellement besoin de toi… » Tellement, mais il n’avait pas été là. Je relève un regard luisant de larmes vers mon grand-frère et pour la première fois, je serais prête à le supplier pour qu’il me prenne dans ses bras.

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Louhàn Reagan

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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyDim 28 Juil - 17:06


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J'ai agis lâchement et je le sais. Au lieu d'affronter les regards et les incessantes questions, j'ai préféré fuir. Les seules questions auxquelles j'ai répondu étaient à la police juste après mon réveil à l'hôpital. Je me suis enfui de la pièce où je me trouvais mais dans le couloir, deux hommes en uniforme m'attendaient déjà. J'étais le seul survivant d'un accident et qui plus est, j'étais le chauffeur au moment du drame. Je leur ai dis ce que je répète depuis six mois et j'ai pas attendu plus longtemps pour aller récupérer mes affaires et quitter cette ville. Il m'a fallu plusieurs jours pour vraiment réaliser, pour avaler la pilule. Quand j'ai compris que mes parents étaient morts par ma faute et que ma petite soeur était désormais seule, je me suis laissé tomber sur le sol de la chambre d'hôtel que je louais. J'ai pleuré, j'ai crié, je me suis tordu de douleur et de tristesse. Une fois que je n'avais plus une goutte à pleurer, je me suis levé et j'ai commencé à faire la tournée des bars, commençant avec celui qui était le plus loin du centre ville de Chicago, pour finir dans ma chambre avec une bouteille à la main.

Je ne veux pas me défouler sur Birdie mais j'ai beau essayer de me contrôler, je lui fais comprendre mon point de vue et surtout ce que moi j'ai pu vivre durant ces six derniers mois. Quand elle entend que c'était moi qui était au volant, j'évite tout de suite son regard. La bombe est lancée. Maintenant elle va comprendre pourquoi j'ai fui. Dès à présent, elle a une bonne raison de me haïr. Plus je parle, plus ma petite soeur se décompose. Elle s'écroule sur le trottoir et la voir pleurer me fait l'effet d'un pieux dans le coeur. Mes jambes se mettent à trembler mais je ne sais absolument pas ce qu'il faut faire. J'ai à la fois envie de partir en courant, de pleurer avec elle ou encore de la prendre dans mes bras mais je viens de lui avouer que c'était moi qui avait tué nos parents et qu'en plus, son meilleur ami Naël lui a tout autant menti que moi. Je pense qu'à part une bonne baffe de sa part, ça ne rimerait à rien. Birdie relève un regard inondé de larmes vers moi alors qu'elle me demande des explications. Si seulement j'avais des réponses à lui donner... Je secoue la tête et c'est à mon tour en chancelant que je m'asseye à côté d'elle sur le trottoir. Je ramène mes jambes contre moi et pose mes bras dessus, mains jointes. « Si seulement j'avais une réponse à te donner Birdie... » Je baisse les yeux, la gorge serrée. « Je ne sais absolument pas ce qu'il s'est passé. » Je ferme les yeux et essaie pour la énième fois de me replonger dans cette voiture, le soir de l'accident. « Maman n'arrêtait pas de parler, elle était si contente d'aller te voir danser et papa m'a envoyé un regard complice dans le rétroviseur. J'ai reposé mes yeux sur la route et après je me suis retrouvé aux urgences. J'en sais rien Birdie et je ne sais pas si un jour ce voile noir se lèvera de ma mémoire... » Je tourne le regard vers elle, ne sachant absolument pas si elle veut être réconfortée ou pas. « Tu que me haïr pour avoir disparu était une bonne raison, je t'en ai donné une meilleur; j'ai tué nos parents et je t'ai abandonnée. » Je ravale difficilement ma salive et fixe un point invisible en face de moi. « Et n'en veut pas trop à Naël, c'est moi qui lui ait demandé de rien dire. »


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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyLun 29 Juil - 0:22


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Je vois rapidement que Louhàn a également beaucoup de chose à dire. Comme s’il n’avait pas pu rester à Los Angeles avec moi pour me les dire dès le début. Il aurait pu me dire tout cela il y a six mois. C’est lui qui a décidé de partir. Il ne m’as même pas attendu à l’hôpital. Il a fuit comme un traitre et je crois que je ne pourrais jamais réellement lui pardonner son geste. Parce que ce jour-là en moins d’une heure j’avais perdu toute ma fille. Il avait laissé un simple mot que je ne pourrais jamais oublier : « Un jour tu comprendras. » Il semblerait que ce jour que j’ai tellement attendu soit enfin arrivé. J’ai un millions de questions à lui poser, mais pour le moment je reste étrangement silencieuse. Je l’écoute attentivement pour tout dire. En quelques minutes, je me sens flancher. C’est lui qui conduisait. Je ne savais même pas qu’il était dans la voiture. Je pensais qu’il avait trouvé mieux à faire que de venir me voir danser. Mais il était là et c’est lui qui conduisait la voiture qui a pris la vie de mes parents. Je sens les larmes roulés sur mes joues d’abord en silence puis dans des sanglots étouffés. Je me laisse glisser sur le trottoir. Il faut que je m’asseye sinon je vais finir par tomber dans les pommes. Les informations ce mélangent dans mon esprit. Louhàn conduisait, Naël était au courant de tout cela. Les deux personnes en qui j’ai le plus confiance sur cette terre m’ont menti pendant des mois. J’ai l’impression d’être dans un mauvais cauchemar. Je cherche à me réveiller, mais il semblerait que je sois bel et bien dans la réalité. Lou viens s’asseoir à mes côtés, mais aucun d’entre nous n’ose se regarder. Il me parle de l’accident. Un instant, je ferme les yeux et imagine maman en train de parler et les garçons se regarder en soupirant comme ils avaient si souvent l’habitude de le faire. Je sens de nouveau le parfum de mon père et j’entends le rire de maman. Il me manque c’est atroce. J’ai l’impression que quelqu’un est en train de m’enfoncer un couteau dans la poitrine. A cet instant précis je rêve d’un bon joint. Je chasse rapidement cette idée de mon esprit et me tourne un peu vers Louhàn. « Le feu rouge… Un homme à griller le feu rouge sur votre droite. » La police m’avait rapidement expliqué la cause de l’accident. Je n’ai jamais cherché à comprendre plus loin. Je ne sais même pas si cet homme pourri en prison ou pas. « C’est tout ce que je sais. »

Louhàn insiste sur le fait qu’il a tué nos parents et je comprends qu’il ne cesse de s’en vouloir même six mois plus tard. Je lui en veux et pourtant je crois que je ne l’ai jamais vu aussi faible de toute ma vie. « Visiblement c’était pas de ta faute… » Je dis cela sur un ton presque froid, sans aucunes émotions. Je ne sais plus comment agir. Il m’a tellement manqué, mais en même temps il m’a fait tellement de mal en prenant la fuite de cette manière. Il me parle de Naël et cette fois je réagis. Je baisse les yeux et observe le trottoir avec insistance d’un seul coup. « Je lui en veux pas, lui il était là au moins. » Je repense aux moments que j’ai pu partager avec le jeune homme depuis mon arrivée ici. Si seulement mon frère savait ce qu’il se trame il n’aurait jamais appelé son meilleur ami. J’ai des sentiments pour Naël et cela me fait repartir dans des sanglots incontrôlables. Je pense à lui, à mes parents et je n’arrive pas à me calmer. Je me tourne vers mon grand-frère plus désespérée que jamais. « Lou… » Je n’arrive pas à en dire plus, mais visiblement il a compris. Il m’ouvre ses bras et je me précipite presque contre lui. Ce câlin j’en rêve depuis six mois. Je m’accroche à sa veste comme à une bouée de sauvetage. Pendant plusieurs minutes aucun d’entre nous ne parle. On se contente de profiter de la présence de l’autre. J’étouffe mes sanglots dans le creux de son cou et finis par me calmer quelque peu. « Pourquoi tu es revenu ? Pourquoi maintenant ? » demandais-je alors en passant une main sous mes yeux.

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Louhàn Reagan

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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyMer 31 Juil - 6:43


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Cette nuit me hante depuis six mois. Je voulais faire la surprise à Birdie de venir à son audition avec les parents car j’étais sensé avoir un photo shoot à diriger en dehors de la ville. J’avais toujours eu l’habitude de suivre un peu sa carrière de danseuse, de l’emmener à ses cours et autres représentations et j’avais vu qu’elle était déçue de savoir que je ne pourrais pas venir. J’avais fait le nécessaire auprès des personnes qui avaient besoin de moi et je m’étais libéré. Maman et papa voulaient profiter de leur soirée, ils avaient bu un verre de vin avant de quitter la maison, du coup je me suis proposé pour conduire. Dans le fond, je ne regrette pas ce choix car on aurait de toute manière pu avoir un accident si papa avait conduit après avoir bu mais ce n’étaient pas à eux de mourir et c’est ça qui me bouffe. En arrivant à Chicago, plus torturé que jamais, j’ai été voir un spécialiste. Je voulais que la mémoire me revienne, je voulais me rappeler de ce qu’il s’était passé cette nuit là et qu’est-ce qui a fait que j’ai perdu le contrôle mais le médecin n’a rien pu faire. D’ailleurs, j’ai piqué une crise de colère dans son bureau. A l’hôpital, une femme m’avait dis avoir une commotion cérébrale mais comme je m’étais enfui en deux temps trois mouvements, je n’ai pas cherché à comprendre que mon amnésie venait de ça.  Birdie, ma petite sœur tourne un regard humide vers moi et m’avoue que l’accident est dû à un feu rouge grillé. Je fronce les sourcils, comprenant que la police a dû lui dire des choses à propos de cette nuit là. Un feu rouge… J’essaie encore de me rappeler, je me force, je fais le tri dans ma tête mais rien… Je ne me rappelle même pas d’une autre voiture ou de quoi que ce soit d’autre. J’avais pris les petites routes pour me rendre à l’audition de Birdie, je ne me rappelle pas d’un croisement ou de quelque chose de similaire impliquant une autre voiture et un feu rouge… Froide, dure, Birdie réplique qu’apparemment cet accident n’était pas de ma faute. Et ça devrait me soulager ? Et sa remarque par rapport à Naël me donne envie de  tourner les talons. Oui il était là, mais parce que je lui ai demandé. Ses paroles me blessent mais je les ai méritées alors je les encaisse. J’encaisse tout depuis six mois, je suis plus à ça près. Je finis par m’asseoir à côté de ma petite sœur et à fixer un point invisible dans l’espace. Birdie fond une nouvelle fois en larmes et ça me brise le cœur. Enfin ce qu’il en reste. Elle tourne un regard presque implorant vers moi alors comprenant son message, je lui ouvre mes bras. Ma petite sœur se jette contre moi et s’accroche à ma veste, ses larmes coulant le long de ses joues. Je ravale ma salive, moi même sur le point de craquer mais je dois tenir bon. Je l’embrasse dans ses cheveux dorés et pose mon menton sur sa tête. Je m’attendais à sa question, je savais qu’elle allait tomber à un moment ou un autre. Je m’étais d’ailleurs préparé à y répondre mais allez savoir pourquoi, tout d’un coup, je ne sais plus quoi lui dire. J’hausse légèrement les épaules. « Naël… » avouais-je. Je l’ai eu toutes les semaines au téléphone. « Il m’a dit de me trouver une paire de couilles et de venir voir ma petite sœur parce que celle-ci ne s’est pas faite à mon absence. » Je pensais pourtant qu’en la laissant avec lui, elle passerait à autre chose. Elle irait mieux avec le temps et qu’elle me détesterait assez pour m’oublier mais apparemment pas. « Il paraît que tu m’as cherché. » dis-je bêtement. « Tu sais… Je me suis dis que si tu me détestais assez, tu pourrais passer à autre chose… » Je n’irais pas jusqu’à dire que je pensais bien faire mais pas loin. C’était pas la bonne solution mais c’est tout ce que j’ai vu sur le moment, aveuglé par la tristesse et la colère. « J’avais peur qu’en apprenant que c’était moi qui conduisait que tu aies honte de moi, que tu veuilles couper les ponts alors j’ai pris les devants. » Ma gorge se serre et ma voix se brise.  C’était débile certes. « Je voulais pas Birdie… Je te jure, je pensais bien faire, je voulais conduire pour que papa et maman puisse profiter de leur soirée, je voulais te faire la surprise de ma présence… Si tu savais comme je me déteste… A cause de moi, on n’a plus nos parents… »


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Birdie-Thea Reagan

Birdie-Thea Reagan

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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn   Look into my eyes, it's where my demons are... + Louhàn EmptyMer 31 Juil - 8:54


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Je déteste pleurer. Mon père disait toujours la même chose lorsque l’on était petit : pleurer c’est pour les faibles. Il nous a élevé de cette manière. Je crois que nous sommes les seuls gosses de la planète à n’avoir jamais pleuré après être tombé. Tout cela parce que nous ne voulions pas être faibles. Au moins, cela nous a appris à nous construire. Chez les Reagan on laisse rarement voir nos émotions. C’est quelque chose que l’on s’interdit. Même à l’enterrement de mes parents j’ai tout fait pour ne pas pleurer, mais j’étais toute seule. Le peu de famille qu’il y avait, je ne les avais pas vu depuis des années, alors je me suis laisser aller. J’ai pleuré, mais je n’avais aucune épaule sur laquelle le faire. Il me manquait mon pilier. Celui qui a toujours été là pour moi, malgré les disputes et tout le reste, Louhàn a toujours été mon pilier. Mon héros, mon grand-frère. Le retrouver aujourd’hui est un espoir que je n’attendais plus. Alors oui, je lui en veux énormément, mais pour le moment, je n’ai pas envie de penser à cela. Assise sur ce trottoir, je laisse les larmes couler. Pour la première fois depuis des mois. Enfin j’ai craqué un nombre incalculable de fois dans les bras de Naël, mais c’est différent. La plupart du temps il est défoncer, je me demande même s’il fait attention. Il se contente de me rassurer c’est tout. Mais cela suffit amplement. A bout de force, je me tourne vers mon grand-frère et le supplie du regard. Je veux juste qu’il m’ouvre les bras et il finit par le faire. Il n’en faut pas plus pour que je vienne me blottir contre lui. J’ai tellement attendu cela. Je veux dire, je n’y croyais vraiment plus. Je sens ses lèvres se poser sur mes cheveux et je me serre encore un peu plus contre lui. Je m’accroche à sa veste de peur de le voir partir. On dirait une fille désespérer, mais je m’en fiche totalement.

Finalement, après avoir un peu repris mes esprits, je relève la tête vers le jeune homme en lui demandant pourquoi il est revenu maintenant. Le prénom de son meilleur ami revient dans la conversation. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans Naël, vraiment pas. Pourtant, je me redresse rapidement. « Il t’a pas appelé hier soir, hein ? » Si Naël est allé dire à mon frère que j’étais défoncer je crois que je serais capable de le tuer de mes mains. Il ne faut pas Louhàn sache que je suis tombé aussi bas. Il aurait honte de moi et je ne veux pas cela. Je me redresse et plante mon regard dans celui de mon frère tout en l’écoutant parler. Je voudrais répondre à sa question, mais il ne s’arrête plus de parler. Il a honte. Je ne l’ai jamais vu aussi mal de toute ma vie. Je pose ma main sur la sienne et la serre doucement. « Je ne sais pas Lou… Je n’arrive pas à savoir si je dois t’en vouloir ou pas. Je t’en veux d’être parti ça tu pourras jamais le changer, mais pour les parents… Je crois que j’avais finis par me faire une raison dans le fond. Il me manquait que toi. » Je passe une main sous mes yeux pour essuyer mes larmes, parce que cela me brouille la vue. Je renfile et tourne de nouveau la tête vers mon grand frère. « Je t’ai cherché de partout. J’ai appelé toute notre famille, même cette tante que papa détestait. Tous tes amis même certains de tes anciennes copines. J’y pensais nuit et jour. Je faisais que ça, te chercher. J’ai arrêté la danse, l’école, tout… Pour te chercher. Naël m’as dit d’abandonner, mais je ne voulais pas. Tu es la seul famille qui me reste, je pouvais pas abandonner. »
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