| | ces belles choses qui font mal. | |
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Terrance de Maupin
≈ messages : 70 ≈ inscription : 18/07/2013 ≈ âge : Vingt-sept ans. ≈ statut civil : Célibataire. ≈ job/métier : Professeur de philosophie & écrivain raté.
there's no such things as fate ≈ relationship: ≈ disponibilité: So-so. (Bellis + Ariane + ...)
| Sujet: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 1:20 | |
| terrance de maupin il est très doux de scandaliser : il existe là un petit triomphe pour l’orgueil qui n’est nullement à dédaigner. (marquis de sade) © crédits fivegirlsandatardis.tumblr
i. never trust or love a wild thing. NOM ~ C’est un de Maupin, une vieille famille française anciennement réputée qui, de génération en génération, a perdu de sa notoriété de jadis. Si la tendance se maintient, on prédit que les porteurs de ce nom usé s’éteindront un à un car, il faut l’avouer, les héritiers manquent. PRÉNOM ~ Ses parents l’ont baptisé Terrance, un prénom qu’il est possible de prononcer en français comme en anglais. ÂGE ~ Il soufflera ses vingt-huit bougies dans trois mois. Ça ne presse pas. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ~ Il a vu le jour le dix octobre 1985 à Montpellier, en France. NATIONALITÉ ~ Il est Français; il possède des origines françaises, mais également anglaises et américaines. MÉTIER ~ Il enseigne la philosophie au niveau universitaire et se frustre dans ses temps libres à essayer d’achever le troisième chapitre de son roman . STATUT CIVIL ~ Grand loup solitaire à l’appétit vorace et sans fin. Il répond aux petites annonces à caractère sexuel dans le journal. STATUT MONÉTAIRE ~ Considérons-le comme un bourgeois des temps modernes. GROUPE~ Il vit à East Hampton Town.
~ Terrance de Maupin n’est pas né à la bonne époque. Il n’appartient pas aux déformations linguistiques et à la hâte collective de ce début de vingt-et-unième siècle. Monsieur est un littéraire condescendant et satisfait de sa personne qui ne trouve sa place que parmi les autres bourgeois de son siècle. ~ Il aime fréquenter les clubs privés en compagnie de ses amis de la haute. ~ Si vous avez envie de passer du temps avec lui, proposez-lui une sortie au théâtre ou à l’opéra; vous êtes certain de vous divertir si vous êtes un tant soit peu doté de cette curiosité culturelle propre aux gens dignes d’être fréquentés – selon Terrance de Maupin, naturellement. Assister aux vernissages et aux salons littéraires peut également être envisagé au cours de la journée si vous le souhaitez. ~ Son paternel était un homme d’affaires réputé à New York pour son intelligence et sa fourberie. Il gérait une compagnie de bière faite maison, qu’il avait lui-même fondée dans les années quatre-vingt-dix, et le clan de Maupin espérait secrètement que le jeune Terrance succède à son père lorsqu’il serait en âge de le faire. Malheureusement, leurs espoirs furent réduits à néant lorsque le jeune homme annonça à ses parents qu’il préférait lire, analyser et réfléchir sur l’existence absurde des hommes que s’assurer que les bières de Maupin se vendaient bien chaque mois. Depuis ce jour, il ne s’entend pas très bien avec sa famille, mais il s’en moque un peu ; entretenir de bons liens familiaux n’a jamais été son fort. ~ Il a grandi à Montpellier jusqu’à ses douze ans, puis ses parents et lui sont partis vivre à New York pour les affaires de son paternel. Terrance est donc parfaitement bilingue et se rengorge d’avoir étudié la littérature et la philosophie à Harvard, ce qui peut sans surprise en irriter plus d’un. ~ Il tient son attitude bourgeoise de ses parents et du milieu dans lequel il a grandi et a été éduqué. Cela ne signifie pas pour autant qu’il soit un gentleman irréprochable en tout point : il consomme d’une à deux fois par mois des drogues douces afin de s’évader de son existence lassante et monotone, le tout, dans le confort de sa maison. ~ Lors de ses jours fériés, monsieur de Maupin se lève tôt, jamais plus tard que dix heures du matin, et ne prend qu’un café noir comme petit-déjeuner, en ne négligeant pas de fumer sa première cigarette avant qu’ait sonné midi. Ensuite, il corrige des dissertations et prépare ses cours de la semaine prochaine pendant l’après-midi ; la journée s’achève généralement à l’un des clubs qu’il fréquente, où il rejoint ses amis avec qui il se rend dans la soirée au restaurant ou au théâtre. ~ Il y a quelques mois, il a commencé la rédaction d’un roman mêlant fiction et philosophie. Malheureusement, son futur chef-d’œuvre littéraire, comme il se plaît à l’appeler, stagne au troisième chapitre – comme c’est embêtant.
iii. cause we're ready for the fame. pseudo/prénom: Vendetta. âge: Vingt ans. pays: Québec. (Canada.) comment avez-vous trouvé le forum: Merci à Bazzart. avatar: Matt Smith. avis: Rien que pour le design et le codage, c’est un grand coup de cœur, bravo au staff pour tout ce travail ! Le contexte est quant à lui simple, j’aime beaucoup. Cependant, je ne peux m’empêcher de vous faire une petite remarque : « ourselfs » ne se dit pas, il faut écrire/dire « ourselves ». autre/cassdédi: Je sens que je vais me plaire parmi vous.
Dernière édition par Terrance de Maupin le Dim 21 Juil - 2:49, édité 6 fois |
| | | Terrance de Maupin
≈ messages : 70 ≈ inscription : 18/07/2013 ≈ âge : Vingt-sept ans. ≈ statut civil : Célibataire. ≈ job/métier : Professeur de philosophie & écrivain raté.
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 1:20 | |
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ii. all night long slow down the song Une adresse louche et inconnue menant à un quartier mal famé, c’est tout ce que l’honorable Terrance de Maupin possédait en ce début de week-end qui s’annonçait plaisant et délicieux. L’homme, qui s’était débarrassé avec moult grimaces, quelques heures plus tôt, de son complet veston pour le remplacer par un t-shirt s’apparentant au costume classique de matelot, un vêtement bas de gamme qu’il était possible de se procurer pour cinq maigres dollars dans toutes les boutiques touristiques du coin, ainsi que par une banale paire de shorts blanches, s’aventurait à présent avec une moue dédaigneuse peinte sur son visage de porcelaine dans les dédales puantes du peuple, un peuple qui avait dans un accès de folie adolescente préféré des salaires d’esclaves aux bancs de classe une dizaine d’années plus tôt. Il était assis sur le banc mou d’un taxi qui avait connu de meilleurs jours et supportait non sans affres les lourds relents de sueur et de cigarettes de piètre qualité qui semblaient s’être imprégnés dans l’habitacle au fil de la journée. Les jambes croisées, Terrance pinçait les lèvres en prêtant une oreille distraite aux babillages inintéressants du conducteur, un individu d’un certain âge au ventre proéminent et à la barbe mal rasée. Terrance s’étonnait presque de ne pas le voir fumer une vieille pipe, un accessoire qui lui aurait conféré sans aucun doute un air de capitaine du dix-huitième siècle. Cet homme et lui auraient drôlement fait la paire, songea-il avec une ironie grinçante en jetant une œillade agacée aux couleurs voyantes de son t-shirt. Il tourna nonchalamment son regard, charmant croisement entre l’algue marine et la truffe au chocolat, vers les blocs d’appartements uniformes qui défilaient à vive allure derrière les vitres sales de la voiture. Il n’était jamais venu dans le coin et son ventre se tordait d’appréhension et d’excitation, un curieux mélange qui asséchait sa gorge et ses lèvres. Puis, il aperçut à quelques mètres le numéro de porte qu’on lui avait fourni une semaine plus tôt très exactement, de même que le nom de la rue – Black Leaf, indiqué en lettres capitales sur le panneau planté à l’embranchement des deux rues. « Arrêtez-vous ici, chauffeur ! » s’écria Terrance de Maupin en levant la main. Il régla sa course en n’oubliant pas de verser pour la forme un maigre pourboire au vieil homme et se dirigea à pas feutrés vers le lieu du rendez-vous. Il ne se sentait pas à sa place sur ce trottoir usé et malmené par le temps, mais c’était là une preuve supplémentaire de son rang social, si tel terme put être employé sans choquer les esprits modernes et bien ancrés dans le vingt-et-unième siècle. Il pénétra avec la grâce du lion dans l’immeuble, décoré avec la plus grande simplicité et emprunta l’escalier, l’unique moyen à sa portée de monter au quatrième étage jusqu’à une certaine porte. Il frappa deux coups bien distincts et n’eut pas à attendre bien longtemps avant qu’une jeune femme aux courbes généreuses ne vienne lui ouvrir la porte de la débauche nocturne. Ses longs cheveux blonds bouclés tombaient en cascade sur ses épaules massives et son maquillage charbonneux accentuait la profondeur abyssale de ses yeux océaniques. « Tu es en retard. » lui reprocha la femme en guise de salutation. Terrance esquissa une moue et répliqua avec un dédain manifeste : « Si tu n’avais pas choisi un emplacement aussi éloigné du centre-ville, peut-être serais-je arrivé plus tôt. » Un haussement d’épaule disgracieux comme seule réponse. Puis : « Eh bien ! Entre. » Et pour une fois, Terrance de Maupin obtempéra sans discuter, malgré l’ordre sec et l’air impatient de la fille. Il pénétra dans la pièce artificiellement refroidie et se retourna vers elle, sans sourire. « Je n’aime pas quand tu me regardes comme ça. Tu as l’air… mesquin, cruel. » Elle partit d’un rire nerveux. Terrance pencha la tête sur le côté, comme étonné de ses propos. S’imaginait-elle qu’il était un tueur en série et qu’il s’apprêtait à la violer puis la découper en morceaux ? Ah ! ce n’était pas l’envie qui manquait. Il n’éprouvait aucune sorte de respect ou d’admiration envers cette créature, elle n’existait que pour satisfaire ses besoins primaires et sauvages. Il n’inventait rien, c’était ce qu’elle lui avait crié la dernière fois. Quels avaient été ses termes exacts ? « J’existe pour te servir, Maître. » Ce devait être cela ou quelque chose d’approchant. Confus par l’éternelle et pourtant éphémère jouissance, il avait oublié bon nombre de détails. « Vraiment ? Quelle hypocrite tu fais, chère Fanny ! » commenta-t-il d’un ton ironique en découvrant le petit appartement d’un coup d’œil circulaire et désintéressé. Les deux seules pièces étaient composées d’un mobilier de base, dont cependant un lit king remarqua-t-il avec une certaine satisfaction perverse, bref rien de bien extravagant qui méritât des exclamations admiratives. Mais cela suffirait pour ce soir. Pour cette nuit. Fanny s’esclaffa. Point besoin ici d’explications ; elle avait compris la plaisanterie. Il reprit, redevenant sérieux : « Quoi qu’il en soit, la prochaine fois, je choisirai le lieu de notre rendez-vous. Vois quel affreux déguisement j’ai dû enfiler pour me fondre dans la masse ! » Fanny, mutine, le regarda s’insurger avec moues et soupirs. Ce n’était pas grave. Tout serait oublié le lendemain.
❈❈❈ Cela se déroulait un samedi soir, un samedi soir pluvieux et ennuyant où les gentlemen de son club préféré, celui qui donnait vue sur la mer, prétendaient se divertir follement avant le dîner, tous réunis dans le salon commun. Un apéritif avait été distribué une demi-heure plus tôt par un employé aux lèvres pincées, un jeune sot qui se vantait probablement auprès de ses amis pas plus intelligents que lui qu’il s’était dégoté un poste avantageux dans un club pour cet été, et Terrance de Maupin ainsi qu’Anthony Sullivan, un quadragénaire qui était à la tête d’une compagnie américaine de yachts et de bateaux, discutaient mollement de médisances entendues au cours de la semaine sur un certain asiatique qui avait loué pour la saison un chalet convoité par Anthony lui-même. « Il est tout de même incroyable que ce Chinois m’ait devancé sur cet achat, n’est-ce pas ? Et plus encore que les bonnes gens, qui jalousaient mon récent succès en affaires il n’y a pas un mois, prennent ma défense à ce sujet. » Les deux hommes étaient avachis sur le grand canapé de cuir rouge vin, les jambes croisées et une coupe remplie à la main, un cidre doux pour Terrance et une bière de garde pour Anthony. D’autres membres du club bavardaient en sourdine, autour d’eux, mais les deux amis ne leur prêtaient pas la moindre attention. « Incroyable ? Je ne dirais pas cela. » commenta doucement le jeune philosophe. « Allons ! Pourquoi faire preuve d’autant de cynisme, mon jeune ami ? Cette attitude froide et désintéressée ne vous sied pas le moins du monde, pardonnez ma franchise. » Terrance but une longue gorgée de son cidre, jouissant intérieurement de l’éclair furtif d’impatience qui joua un instant dans les prunelles de son ami. « Vous diriez donc que j’ai changé ? » Anthony hésita. « Eh bien… Oui, si vous y tenez. » « Ma foi, je crois que vous avez raison. C’est la vie qui veut cela, je suppose. Mais voici le garçon qui revient, le diner doit être servi. » remarqua Terrance en se levant soudainement, le verre vide. Son ami s’empara sans vergogne de son avant-bras lorsque Terrance passa près de lui, l’empêchant de quitter prestement la pièce. « Vous vous méprenez. Vous travaillez trop, vous avez besoin de vous divertir un peu, voilà ce que je pense. Accompagnez-moi au théâtre ce soir, j’ai un billet supplémentaire pour Roméo et Juliette. Ne me refusez pas ce plaisir ! » Terrance soupira. « Entendu. Mais ce n’est pas ma pièce préférée, loin s’en faut. » Anthony lâcha le bras du plus jeune et plaisanta allègrement : « Comment pouvez-vous demeurer insensible au charme de cette tragédie ? Vous êtes un sans cœur ! » L’enseignant sourit, plus par politesse que par réel amusement. Il aurait préféré une pièce de Beckett, cela aurait davantage convenu à son humeur étonnamment maussade en cette soirée qui s’annonçait orageuse.
❈❈❈ L’entracte était plongé dans les rumeurs indistinctes des autres conversations depuis un bon moment. Terrance de Maupin, les mains refermées avec une certaine possessivité sur le programme de la soirée, demeurait pourtant assis comme un prisonnier attendant sa sentence, le dos droit et le regard presque hagard rivé sur la scène vide, partiellement cachée par les rideaux tirés. Il entendait encore, comme dans un songe d’été confus et heureux, la voix grave et profonde de la plus exquise des créatures que cette Terre n’eut jamais portées. Il revoyait sa silhouette filiforme se déplaçant avec la grâce du chérubin sur les planches, sa beauté détonnant étrangement de celles, fanées, des autres comédiens. « Terrance, m’écoutez-vous ? » C’était son ami Anthony Sullivan, qui s’impatientait à ses côtés. Il l’observait avec un regard perçant et commençait à s’injurier mentalement de s’être levé alors que le plus jeune restait là, le regard égaré il ne savait où. « Terrance ! » « Oui ? Pardonnez-moi, j’étais… ailleurs. » répondit brusquement Terrance, s’arrachant à contrecœur du précieux souvenir. Il se leva à son tour et les deux hommes sortirent à l’extérieur pour s’intoxiquer les poumons d’une cigarette. « À quoi pensiez-vous donc ? » demanda finalement Anthony, médusé. « À Juliette. Riez, mais je crois en être tombé amoureux. » murmura Terrance en libérant des volutes de fumée de ses lèvres vermeilles. Anthony rit effectivement, mais se tut en s’apercevant que l’autre était on ne peut plus sérieux. « Et moi qui croyais que vous n’appréciiez pas cette pièce. » « C’était vrai jusqu’à ce soir. » répliqua le plus jeune en agitant son mégot. « Vous m’étonnez, je l’avoue, même si je n’ai aucune raison de l’être. Du sang français coule dans vos veines, si je ne m’abuse ? » « Quel affreux préjugé, Anthony. » le réprimanda gentiment Terrance de Maupin. Mais peut-être y avait-il une part de vrai dans ces accusations. Quoi qu’il en soit, ils retournèrent à leurs sièges quelques minutes plus tard, silencieux tels deux voleurs dans la nuit noire. La pièce plut à Terrance jusqu’au dernier acte, tragique et particulièrement émouvant. Les tonitruantes acclamations lui prouvèrent qu’il n’avait pas été le seul à apprécier le spectacle et c’est le cœur bouffi d’appréhensions qu’il regarda son ange passionné quitter la scène sous ses yeux admiratifs après toutes ces salves nourries d’applaudissements. « Quel chef-d’œuvre ! Dommage que ce bon vieux Shakespeare ne soit plus, je suis certain qu’il aurait fort apprécié la représentation de ce soir. » commenta Anthony en ramassant ses affaires. « Sans doute. » approuva son ami en hochant la tête. Le plus vieux se dirigea vers la sortie, comme les autres spectateurs, mais s’arrêta lorsqu’il vit le philosophe, toujours assis à son siège, comme s’il s’y était implanté durant la soirée. « Qu’attendez-vous, bon sang ? » « Un instant, je vous en prie, Anthony ! » s’exclama Terrance en le faisant taire d’un signe agacé de la main. Soudain, il la vit. La jeune actrice, âgée de vingt ans, pas plus, sortait des coulisses, la bouche entrouverte comme si elle venait de rire. Elle portait encore son costume et semblait discuter avec quelqu’un, théorie qui fut confirmée lorsqu’elle dit joyeusement : « Non, je n’ai pas faim, Danny. » Elle traversa la scène, semblait sur le point de rejoindre quelqu’un de l’autre côté. Aussitôt, Terrance se leva d’un bond. Il se trouvait pitoyable, mais c’était plus fort que lui. Qu’allait dire Anthony, lui qui était témoin de son amour pour la demoiselle ? La jeune femme, toujours souriante, tourna son visage vers lui, s’y attarda quelques secondes, puis s’en détourna. Sa silhouette élancée disparut et un rire moqueur conclut sa brève apparition. Terrance s’éloigna donc, les pieds traînants et le moral à terre, Anthony derrière lui. Il n’osa pas poser de questions, mais savait de quoi souffrait son pauvre ami. Terrance le savait aussi. Il déclara, d’une voix plus assurée qu’il ne l’escomptait, alors qu’ils marchaient vers la voiture d’Anthony, la fraicheur de la nuit les soulageant de l’étouffante chaleur de la salle : « Demain, mon cher Anthony, nous reviendrons voir Roméo et Juliette. » Et ils recommenceraient le surlendemain, s’il le fallait. Terrance ferait n’importe quoi pour revoir son ange. Ne serait-ce que pour entendre son rire moqueur, théâtral. Ainsi débutait un nouvel acte dans la pièce qu’ils jouaient tous, en ce moment même, Terrance et Anthony tournant le coin de la rue et la belle inconnue dans les coulisses avec ses collègues. Le monde entier est un théâtre. Et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles, écrivait Shakespeare. Il ne savait pas alors, en cette époque pas si lointaine de la nôtre, à quel point il avait raison.
Dernière édition par Terrance de Maupin le Lun 22 Juil - 3:01, édité 10 fois |
| | | Bellis Vuitton I WILL PUT A SPELL ON YOU
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 1:36 | |
| OH GOD MATT SMITH. Bienvenue sur le forum. (j'ai copier coller des paroles pour le slogan, je ferai attention à l'avenir ) |
| | | Terrance de Maupin
≈ messages : 70 ≈ inscription : 18/07/2013 ≈ âge : Vingt-sept ans. ≈ statut civil : Célibataire. ≈ job/métier : Professeur de philosophie & écrivain raté.
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 1:41 | |
| Merci. Je comprends, ce sont des choses qui arrivent. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 8:21 | |
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| | | Penelope Martins WANT YOU TO SEE ALL OF THE LIGHTS
≈ messages : 121 ≈ inscription : 12/07/2013 ≈ âge : vingt-sept ans ≈ statut civil : célibataire, veuve noire ≈ job/métier : rédactrice en chef
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 9:23 | |
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| | | Louisa Winterfell
≈ messages : 178 ≈ inscription : 12/07/2013
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 10:15 | |
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| | | Niels Ryswell PUSH ME OUT TO SEA
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 10:24 | |
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| | | Callum Shepperd unbowed unbent unbroken
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| | | | Terrance de Maupin
≈ messages : 70 ≈ inscription : 18/07/2013 ≈ âge : Vingt-sept ans. ≈ statut civil : Célibataire. ≈ job/métier : Professeur de philosophie & écrivain raté.
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 11:43 | |
| Woah, merci à tous pour cet accueil de fou ! On pourra pleurer tous ensemble pour le Christmas Special, alors. Ariane ; JANE. Un lien avec plaisir jolie rousse, surtout que je serais probablement venue t'en quémander un de toute façon. Penelope ; Ah, mais comment pourrais-je refuser cela ? :awh:On se revoit à Vegas ? Louisa ; J'aime ton pseudo, toi. Je te garde un lien avec plaisir également ! Niels ; Ce pseudo. Callum ; Je l'aime aussi, même si j'hésitais au départ entre Tristan et Terrance pour le prénom. |
| | | Aura Byrne LION HEARTED GIRL ✰ Laugh at the girl who loved too easily.
≈ messages : 236 ≈ inscription : 06/07/2013 ≈ âge : vingt-quatre ans. ≈ statut civil : en couple mais compliqué. ≈ job/métier : étudiante en droit.
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| | | | Terrance de Maupin
≈ messages : 70 ≈ inscription : 18/07/2013 ≈ âge : Vingt-sept ans. ≈ statut civil : Célibataire. ≈ job/métier : Professeur de philosophie & écrivain raté.
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 22:36 | |
| C'est vraiment soupère de voir autant de fans de Matt; merci Aura. Par contre, je ne sais pas si vous l'avez vu, mais j'ai demandé une réservation pour Matt car je n'ai pas envie de me le voir filer entre les doigts. |
| | | Niels Ryswell PUSH ME OUT TO SEA
≈ messages : 896 ≈ inscription : 13/07/2013 ≈ âge : vingt-sept ans. ≈ statut civil : divorcé. ≈ job/métier : manager.
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Jeu 18 Juil - 22:46 | |
| Je te le réserve. |
| | | Leo Hastings I LET IT FALL, MY HEART
≈ messages : 143 ≈ inscription : 11/07/2013 ≈ âge : Vingt-sept ans ≈ statut civil : Divorcé de Maxym ≈ job/métier : Politicien
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| | | | Invité Invité
| | | | Terrance de Maupin
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Dim 21 Juil - 2:48 | |
| Léo & Pippa ; Merci beaucoup, vous deux. |
| | | Bellis Vuitton I WILL PUT A SPELL ON YOU
≈ messages : 1374 ≈ inscription : 08/12/2012 ≈ âge : vingt-six ans ≈ statut civil : complexe. ≈ job/métier : vendeuse au vinyl daze records
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. Lun 22 Juil - 20:53 | |
| Je valide, bon jeux. |
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| Sujet: Re: ces belles choses qui font mal. | |
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| | | | ces belles choses qui font mal. | |
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