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Penelope Martins
WANT YOU TO SEE ALL OF THE LIGHTS
Penelope Martins

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MessageSujet: ~ three points, where two lines meet (r)    ~ three points, where two lines meet (r)  EmptySam 13 Juil - 20:41


callum & pénélope
La honte que cause l’amour est comme sa douleur : on ne l’éprouve qu’une fois. On peut encore la feindre après ; mais on ne la sent plus. Cependant le plaisir reste, et c’est bien quelque chose.
fuckyeahgodricandrowena.tumblr


Dans un dernier gémissement, elle laissa son corps chaud se cambrer et retomber entre ses bras. Il les avait passé autour de ses hanches pris dans l'élan du plaisir charnel. Encore cette fois, entre deux rayons du soleil et entre deux signatures de contrats, ils avaient cédé. Elle le cherchait, laissant toujours une main courir sur une cuisse. Laissant sa joue s'approcher de la sienne. Elle aimait ça. Elle en redemandait chaque fois. Elle n'avait que ça. Le cœur encore battant, elle tentait d'en ralentir la vitesse. Elle était étendu dans les draps dont elle se servit pour se couvrir. Un discret réflexe de pudeur tandis qu'elle observait Callum se lever. Étrangement, elle ne voulait pas qu'il parte déjà. Elle voulait qu'il reste, encore un peu. C'était étrange, elle ne faisait jamais ça. Elle n'éprouvait jamais ça. Elle se retenait d'éprouver quoi que ce soit, mais là, elle avait était prise de court. Elle sourit tout de même en le voyant enfiler un de ces boxers qu'elle lui avait généreusement offert. « Déjà sur la route beau brun ? Il me semblait que je devais te présenter à quelques personnes encore et terminer ton book » Il semblait déjà partir, se dirigeant devant le plateau qu'elle avait commandé et où se trouvait, au pied, leurs vêtements. Puis, elle vit la bouteille de champagne et l'inquiétude soudain s'estompa. Elle retrouvait ses marques de l'indifférence. Elle retrouvait ses pas vers la route de la solitude. « Moi, je sais que j'ai soif après tout ce sport. » Elle était espiègle. Elle voulait jouer. Mais s'il devait partir qu'il parte. Elle le rappellera pour finir de conclure son ascension vers la célébrité tant convoité. « Au fait, mon père veut voir celui qu'il appelle mon protégé. Il faudra que tu lui fasse face. » Elle se redressait, l'air de rien, se dirigeant déjà vers le plateau en or sur lequel un saut à champagne se réchauffait. Elle s'était enroulé dans les draps blanc, ses cheveux longs tombant dans son dos. « Un verre ? » demanda-t-elle en se tournant verre Callum en lui tendant une flûte en cristal.

~ c'est pourrit, mais bon, c'est pour introduire l'action on va dire ~ three points, where two lines meet (r)  3352910652 


Dernière édition par Penelope Martins le Mar 16 Juil - 18:10, édité 2 fois
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Callum Shepperd
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Callum Shepperd

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MessageSujet: Re: ~ three points, where two lines meet (r)    ~ three points, where two lines meet (r)  EmptySam 13 Juil - 21:47


CREDIT : @(tumblr)
callum shepperd et penelope martins./ beachcomber resort.
HEY NOW ALL YOU SINNERS
PUT YOUR LIGHTS ON PUT YOUR LIGHTS ON
HEY NOW ALL YOU LOVERS
PUT YOUR LIGHTS ON PUT YOUR LIGHTS ON


Il glisse avec délice ses doigts sur la peau fine de ses hanches, d’un mouvement habile il écarte ses cuisses avant d’envahir de son corps l’espace qui les sépare. Elle essaye de mordre à pleine bouche l’arrondi de son épaule pour y étouffé le son de plaisir qui lui brûle les lèvres. Il ne cesse de repousser gentiment son visage, l’obligeant à lever son regard de braise vers le sien. Il veut entendre l’expression de son désir et surtout le lire au fur et à mesure des arabesques naissant sur ses lèvres. Il remonte peu à peu ses mains dans les plis de son dos, Elle se cambre, lui laissant tout le plaisir d’embrasser sa gorge et la naissance de ses seins. Elle a l’habitude d’obtenir ce qu’elle veut, lui tout autant, mais dans l’affrontement de leur chairs, Il empoigne sa supériorité.

~ ~ ~

Epuisé, les yeux semi-clos, Callum reprenait doucement sa respiration. A chaque fois qu’il tombait dans les filets de Penelope c’était la même chose : il avait une pointe de remord. Il ne pouvait s’empêcher de penser à Bellis, même si en réalité il ne faisait rien de mal. Après tout, ils étaient de nouveaux amis, et l’avenir d’une vraie relation future entre eux était vraiment peu probable. Pour se rassurer, Callum se dit que Penelope était responsable en grande part de ces petits dérapages, avec ces insinuations, sa façon de lui caresser la cuisse, de lui faire la bise à la française. Et puis ces compliments arrivaient peu à peu à faire flancher le jeune homme. Après tout, ce n’était qu’un homme et qui pouvait résister face à la belle Penelope. Après un dernier regard sur la peau laiteuse de la jeune femme étendue à côté de lui, il se redressa, bien décidé à se rhabiller, peut être pour ne pas remettre le couvert. Il cherchait également son jean, il avait une terrible envie de fumer une clope. « Déjà sur la route beau brun ? Il me semblait que je devais te présenter à quelques personnes encore et terminer ton book » Callum laissa s’échapper un petit sourire, Penelope prenait toujours ce ton un petit peu dominateur avec lui, comme si le fait d’être dominée dans un lit devait être rattrapé par la suite. Il n’avait pas l’intention de partir tout de suite. Callum enfila son jean et trouva dans la poche arrière de celui-ci son paquet de cigarette, il alluma une cigarette avant de lui répondre. « Je ne vais nulle part, sauf si bien sur la fenêtre est trop loin pour toi ? » Trainant le pas, il ouvrit une des fenêtres de l’hôtel, afin de ne pas pourrir les draps de l’odeur de fumée. Penelope était maligne, elle savait très bien que le luxe le mettait dans tous ses états, et lui donner rendez-vous ici n’avait surement pas été sans arrières pensées de sa part. « Moi, je sais que j'ai soif après tout ce sport. » Callum l’observait. Elle avait ce petit regard espiègle qui ne trompait pas. Elle était très contente d’elle. « Au fait, mon père veut voir celui qu'il appelle mon protégé. Il faudra que tu lui fasse face. » Son regard à présent tourné vers l’extérieur, Callum fronça les sourcils. Il ne savait pas vraiment comment réagir à cette information. « Vraiment ? Un conseil à me donner ? » Adossé contre un des pans de la fenêtre il la regardait. « Un verre ? » Elle lui tendait une flute de champagne, il ne pouvait pas encore venir la chercher, puisqu’il n’avait pas fini de fumer sa cigarette, toutefois il acquieca. « Je pense que je mérite même la bouteille. » Joueur, il ponctua sa phrase d’un clin d’œil.
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Penelope Martins
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MessageSujet: Re: ~ three points, where two lines meet (r)    ~ three points, where two lines meet (r)  EmptyDim 14 Juil - 19:09


callum & pénélope

Elle enroulait autour de son pouce une mèche de cheveux rebelle. C'était un de ces tics qu'elle gardait dans les moments privés, quand le masque du bourreau de travail tombait. Callum avait ce bénéfice, bénéfice qui ne durerait pas, elle se l'était promis. Les hommes vont et viennent comme les mouvements de hanches de femmes. L'important était de ne pas s'y attarder, de ne pas perdre de temps. Pénélope le savait, de toute façon, Callum était un homme qui volerait bientôt de ses propres ailes. Des femmes ils en croisera des centaines une fois que le contrat qu'elle lui proposait sera signé. Des mannequins, des actrices, des maquilleuses, des stylistes, des journalistes... Pénélope ne comptait plus les conquêtes des différents milieux qu'elle avait pu approcher. Et le plaisir qu'elle y avait gagné. La montée euphorique de la reconnaissance et du pouvoir. Tout ça, elle pouvait l'offrir à cet homme, amant parfait, mannequin mûr mais candide. Et malgré la date limite mais encore imperceptible de leur aventure, elle fut satisfaite de le voir rester, même si sa peau ne se trouvait plus contre la sienne. « Je préférerais toujours quand tu es en moi, mais je vais te laisser un peu de repos pour cette fois. » Elle prononça ces paroles avec un arrière goût de fierté. Quelle femme ne le serait pas quand il s'agit de mettre dans tout ces états quelqu'un de sexe opposé. Alors qu'elle se dirigeait vers le plateau, elle observait du coin de l’œil Callum, placé à contre jour, dans l'encadrement de la fenêtre. Si ses phrases semblaient anodines, au fond, elle devait reconnaître que tout ce qui avait attrait à son père prenait de l’ampleur. Mais, elle n'aimait que trop peu s'étendre sur le sujet. Du moins, pas avec des gens comme Callum. La classe moyenne ne comprendrait jamais. « Vraiment ? Un conseil à me donner ? » Être fier, droit, froid, responsable, charismatique, s'imposer ? Quel conseil pouvait-on donner quand on rencontrait Anthony Martins Senior ? La seul idée qui venait à Pénélope était d'être plus rayonnant que lui. En outre le surpasser. Et ça, personne ne le pourrait. Surtout pas quelqu'un sortit d'un hôpital où il dealait des médicaments. L'évidence la frappa qu'elle allait surement perdre un peu plus d'estime auprès de son père. Elle sentit sa main se mettre à trembler et songea qu'elle n'avait pas prit d'antidépresseur depuis plus de cinq heures. Elle fit un détour par son sac Chanel d'où elle sortit la petite boîte orange fournie par Callum. Puis, elle se servit un verre et osa une réponse. « Il faut être parfait. » Que pouvait-elle dire d'autre. Elle prit l'autre flûte et s'approcha de la fenêtre où son amant finissait sa cigarette. Dans une main elle tenait la bouteille, de l'autre,les deux coupe, retenant le drap qui la couvrait. Cette histoire de rencontre avec son père la travaillait. Peut-être avait-elle visé trop haut, encore une fois. « Tu l'aura mérité après signature du contrat. » Elle sourit en coin, comme en réponse au clin d’œil qu'il lui adressait.
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Callum Shepperd
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MessageSujet: Re: ~ three points, where two lines meet (r)    ~ three points, where two lines meet (r)  EmptyDim 14 Juil - 21:56

Lorsqu’il partageait son temps avec Penelope, il se sentait différent, un autre homme. Elle voyait en lui cette espèce de nouveau mannequin pas encore connu du public, ce diamant non poli dont le mérite de la trouvaille lui revenait. En fait, Callum se sentait sublimé par son regard. Il avait l’impression de pouvoir être quelqu’un. Elle lui promettait monts et merveilles et il avait envie d’y croire. Sa vie tombait en morceaux, la mort de ses parents, la situation sans issue avec Bellis, et son petit trafic ne lui suffisait plus. Callum est un homme accro à l’adrénaline, au danger. C’est un jeune homme fasciné par les paillettes et ce monde de l’élite. Penelope lui proposait une voie toute tracée vers cette planète si lointaine à ses yeux. Et en plus avec quelques avantages en nature. Callum serait dingue de dire non à tout cela. Bien entendu, il y avait quelques bosses sur la route. Notamment le père de cette dernière. Si Callum avait Penelope dans le creux de sa main, il s’imaginait bien que séduire le patriarche n’allait pas être aussi facile. Surtout que la jeune femme semblait perturbée à chaque fois qu’il venait dans la conversation. A force de partager des moments intimes avec elle, il pouvait déceler les tics de son visage, la différence dans le ton de sa voix. Callum s’imaginait que son père l’intimidait. « Il faut être parfait. » Est-ce que Penelope avait affaire à un père aussi tyrannique que le sien avait été ? Callum se souvenait encore parfaitement de toute les fois ou son père l’avait traité plus bas que terre, alliant très souvent les coups aux mots blessants. Il l’observait, sachant que Penelope n’aimait pas être traitée comme une pauvre petite fille, il ravala toute intention de la plaindre ou de la prendre dans ses bras pour la câliner. Son inquiétude ne baissa quand même pas, il fallait juste qu’il trouve les bonnes astuces pour en apprendre plus. « Parfait. Hum. J’imagine que la perfection chez les Martins se traduit par de la fierté, un beau costume et surtout aucun signe de faiblesse ? » Face à lui, Callum se demandait bien comment faisait la jeune femme pour ne pas perdre le drap enrouler autour de sa taille. Ses mains étaient pleines et le simple mouvement de ses hanches auraient du faire flancher toute l’équilibre précaire du tissus. « Tu l'aura mérité après signature du contrat. » Fair enough. Penelope était dure en affaire, mais en même temps sa condition se tenait. Callum ne devait pas faire de faux pas à présent. Tout d’abord pour sa propre fierté mais ensuite pour elle. Il était évident que tout échec de sa part retomberait sur la jeune femme. « Viens par là. » Callum déroba les deux verres de sa main avant de la faire pivoter contre lui. Le jeune homme vida d’une traite la coupe de champagne avant de poser sa tête contre l’épaule de Penelope. « Tu penses que je vais lui plaire ? »
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MessageSujet: Re: ~ three points, where two lines meet (r)    ~ three points, where two lines meet (r)  EmptyMar 16 Juil - 18:10


callum & pénélope

Chaque vie connaissait un grand tournant à un moment ou à un autre. Toujours de la même façon, un jour, on arrivait à un carrefour d'où plusieurs routes s'offraient à nous. C'était alors notre choix et rien que notre choix qui faisait la différence. En faisant confiance à Pénélope et en se laissant entraîner dans le tourbillon de la richesse, Callum connaissait le grand changement. Il fallait être honnête, la jeune femme était très fière d'elle. Callum, c'était son entreprise. Son bébé en quelque sorte, la statue qu'elle avait elle-même figuré. De plus, elle avait ce sentiment de contrôle total sur sa personne. Aucune imperfection, elle le corrigeait à chaque erreur, elle l'orientait vers le bonne direction et, malgré tout ce qu'on pouvait dire, elle le menait à la baguette. Elle avait cette certitude de pouvoir le modeler comme elle le voulait. Elle obtenait exactement ce qu'elle désirait de leur arrangement mutuel. Elle le menait à une brillante carrière, il gagnait de l'argent comme jamais il n'aurait pu le faire en une journée. Et elle, elle gagnait, aussi de l'argent, du respect, de la notoriété, un amant et en quelque sorte un pantin. Elle avait quelqu'un qui lui devra toute sa carrière et il n'y a rien de plus fort que ça. Elle espérait en tirer un maximum de bénéfice. Qui ne le voudrait pas ? La carrière d'un bel homme, quand elle était lancée, attirait tous les regards sur son entourage. Si elle pouvait d'autant plus s'afficher à son bras, cela faciliterait peut-être plus encore sa carrière et le regard de son père. Toujours une pensé pour son père. Plus elle grandissait et vieillissait, plus Pénélope constatait le handicap émotionnel qu'elle avait avec son père. Et quand on est handicapé, on devrait être aidé, en parler, communiquer. Impossible pour elle, un mur lui barrait la route vers les autres. Néanmoins, et malgré elle, sans le vouloir, elle laissait derrière elle des indices. « Un beau costume oui. Mon père aime les Armani, je devrais t'emmener faire un tour dans le show room.Il faudra que tu l'écrase, tout en l'admirant. Et ne montre pas d'où tu viens. Anthony ferait une crise cardiaque s'il voyais une trace de ton milieu, disons ... inférieur au sien. » Pénélope ne méprisait pas les classes 'inférieures'. Elle ne les comprenait pas pour autant. Elle gardait seulement cette distance qu'on les gens avec ce qu'ils ne sont pas sûrs de craindre. Elle n'envisageait pas qu'ils la mangent, mais ils pouvaient parfis s'avérer rustres et quelques peu, étranges. Elle leur accordait cependant le bénéfice du doute, elle vivait grâce à eux après tout. Et ils n'étaient pas moins humains qu'elle. Ils lui permettaient même de respirer, de rire, de s'amuser. Callum en était la preuve. Elle se sentait simplement à l'aise avec lui. Peut-être trop. Et pour lui et surtout pour elle. Elle connaissait le goût de la tromperie après s'être laissé allée à l'affection. Ça avait donné un ex-mari. Elle regardait Callum à distance. Sans vraiment le voir, sans vraiment y réfléchir, la question de la duperie fit un passage éclair dans son esprit. Elle n’eut pas le temps d'y penser, à proprement parlé, le jeune home s'emparait déjà du verre et la faisait pivoter, se retrouvant tout contre lui. La tête sur son épaule, Callum lui demanda de manière innocente s'il pouvait plaire à Martins Senior. Était-ce possible ? Non. La réponse était évidente. Personne n'avait jamais été à la hauteur de Anthony Martins Senior. Pas même ses parents, encore moins son unique fille. Pourquoi ou comment Callum, ce brancardier, dealer à ses heures perdues, pouvait avoir une chance face au PDG du Vanity Fair ? Penny ne voulait pas vexer son amant. A elle, il lui plaisait. Il partait avec un malus quant à la rencontre professionnelle. Mais comment lui expliquer. Comment ne pas sembler méprisante quand en plus, le fameux père déprécier plus encore les classes modestes ou pauvres ? Comment pouvait-elle dire ça à quelqu'un qu'elle .... appréciait. « C'est un homme exigent tu sais... » Déjà, un voile sombre s'était abattu dans son regard. L'exigence - pire encore. « Il n'accorde pas sa confiance facilement et il faut faire ses preuves. » Mensonge, mensonge. Personne n'est à sa hauteur, point. Pourquoi se montrait-elle gentille soudain ?
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Callum Shepperd
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MessageSujet: Re: ~ three points, where two lines meet (r)    ~ three points, where two lines meet (r)  EmptyJeu 18 Juil - 20:20

Callum n’aurait jamais cru pouvoir être mannequin. En réalité, il n’avait jamais imaginé pouvoir être quelqu’un. Toute son enfance, il avait été dénigré, rabaissé et traité comme de la merde. Vraiment. Le seul amour qu’il avait pu sentir était celui de sa petite sœur. Qu’il avait finalement lâchement laissé derrière lui à dix huit ans pour fuir, loin, très loin de la ville, de la maison qu’il haïssait. Un psychologue pourrait rapidement dire que le jeune homme à cette fascination malsaine pour le monde de l’argent et du faste car il cherche cette admiration, il veut exister, être vu, aimer, détester, jalouser. Peut importe, tant qu’il se sent vivant. Pas étonnant non plus qu’il choisisse une profession si proche du danger, de la mort : la côtoyer lui rappelle timidement qu’il existe et qu’en sauvant les autres il pourra peut être laissé une trace sur cette terre. Etre mannequin en soi ne l’intéresse pas vraiment plus que cela. Il n’est pas passionné par la mode, il ne pourrait même pas nommer quatre mannequins hommes connus. C’est juste l’idée qui lui plait. L’argent, la reconnaissance le motive. Et il a trouvé en Penelope le parfait mentor pour y parvenir. « Un beau costume oui. Mon père aime les Armani, je devrais t'emmener faire un tour dans le show room.Il faudra que tu l'écrase, tout en l'admirant. Et ne montre pas d'où tu viens. Anthony ferait une crise cardiaque s'il voyais une trace de ton milieu, disons ... inférieur au sien. » Callum écoutait ses conseils religieusement, jamais il ne viendrait à l’encontre de ce que lui disait de faire Penelope. Toutefois, ce qu’elle lui disait ne le rassurait pas vraiment. Ce n’était pas dans ses habitudes de s’écraser, ni même de feindre une admiration. Paradoxalement le mensonge n’avait pas de secret pour lui, mais feindre un sentiment d’admiration était difficile. Surtout envers une figure d’homme âgé. A cause de ce foutu père, toute figure un soupçon paternelle le dégouttait. Toute autorité était également impossible sur lui. Ce genre de choses le faisait très rapidement sortir de ces gonds. Il remarqua que Penelope parlait de son père de façon détaché et a la fois très durement. Toujours dans ses bras, Callum fit doucement glisser ses mains le long de ses hanches. « Le mensonge, je peux faire. Pour l’admiration par contre ça va être vraiment difficile ... Surtout quand j’ai l’impression que toi-même ne porte aucun soupçon de cette émotion envers lui. » Callum ne prendrait pas du tout mal si Penelope lui disait clairement s’il avait ces chances ou non. Elle qui était d’habitude si cash et claire prenait un peu des détours dans ses réponses. Est-ce que sa forte carapace de femme indépendante se craquelait au fur et a mesure de leurs nuits ? Cette pensée effraya un petit peu Callum car il ne voulait en aucun cas qu’elle tombe amoureuse de lui. Leurs relations étaient avant tout professionnelles et il ne voulait pas perdre cette chance qu’il avait avec elle de devenir quelqu’un. Callum ne souhaitait pas une relation de couple avec la demoiselle, il espérait donc que les choses étaient aussi claires dans son esprit qu’elles étaient pour lui. « C'est un homme exigent tu sais... Il n'accorde pas sa confiance facilement et il faut faire ses preuves. » Callum fronça les sourcils. Elle n’avait pas l’air convaincu de ses propres mots. Doucement, il la fit pivoter, afin qu’elle soit face à lui. Peut être quand la regardant, il arriverait déjà à y voir plus claires dans ces messages codés. « Je sens que je pars à la guerre sans mes jambes. » Il ponctua sa phrase d’un sourire, comme pour lui dire que malgré tout il n’avait pas peur. « J’aime les défis, c’est jamais drôle de gagner sans batailler un peu, non ? »
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MessageSujet: Re: ~ three points, where two lines meet (r)    ~ three points, where two lines meet (r)  EmptyVen 19 Juil - 21:31


callum & pénélope

Pénélope n'avait jamais été très douée pour les relations humaines. Elle avait été une enfant plutôt joyeuse et sociable, mais c'était l'inconscience de sa propre existence. Depuis, elle avait grandit et avait subit la pression d'être l'image de la perfection. Voilà comment Pénélope avait été pervertit. Dès l'adolescence, quand l'image avait prit le pas sur sa vie. Ce fait, elle l'avait oublié. Elle n'avait retenu que la façade d'une sourire, le mal aux joues quand on a envie de hurler, laisser ses yeux crier le martyr alors qu'elle avait envie de pleurer. Elle n'avait plus la notion volontaire de réagir tel un être humain. Elle avait laissé le côté humain pour se concentrer sur sa carrière. Et les rares fois où la barrière était tombée, le revers l'avait frappé en pleine face. Elle s'était promis de ne pas recommencé et rien n'avait réussi à la faire flancher depuis Piers. Mais ce n'était qu'une femme et elle commençait à laisser Callum franchir les barrières interdites de son jardin secret. Elle ne le souhaitait pas mais le processus s'était mis en marche. Ce bout d'homme au caractère candide la touchai. Il devenait sa chose mais aussi son protéger. Elle en avait la responsabilité. Elle avait la responsabilité de le jeter dans la cage aux lions. Etait-il prêt ? Elle ne connaissait que trop bien ce système malsain. S'il n'était pas prêt, ses rêves fileraient bientôt comme des étoiles filantes. La richesse et le succès avait un revers plutôt sombre. Il fallait simplement qu'il soit prêt. Des hommes comme le père de Penny, elle en avait malheureusement croisé beaucoup. Les paillettes et les flashs l'avaient toujours satisfaites, mais elle se rendait à l'évidence d'être seule. Tout était toujours paradoxal. Pénélope était paradoxale et se perdait justement dans s méandres de consciences diverses. « Le mensonge, je peux faire. Pour l’admiration par contre ça va être vraiment difficile ... Surtout quand j’ai l’impression que toi-même ne porte aucun soupçon de cette émotion envers lui. » Si le contact des mains de Callum sur ses hanches lui plurent, elle se figea à ses paroles. Elle ne manquait pas d'admiration pour son père. Il avait réussi dans tout, avait toujours les bons conseils pour réussir sa vie et l'avait toujours guidé vers cette perfection qu'il lui fallait atteindre. Pourquoi n'arrivait-elle pas, simplement, à en parler sans une once de ressentiment ? « C'est un grand homme. Il a réussi dans la vie. C'est un modèle. Regarde où il en est : pdg de vanity fair, père, mari, aucune infidélité, pas de scandale, un compte en banque garnit et le respect de toute la sphère médiatique. Il va falloir t'y faire, personne ne lui arrive à la cheville. Mais je ne savais pas que tu avais du mal avec les ordres. La plupart du temps, quand je te dis de venir dans une chambre d'hôtel, tu accours. » Elle sourit, se calant un peut plus contre le jeune homme et sirotant un peu le champagne qu'elle s'était servit. C'était agréable comme situation. Elle s'était habitué aux mondanités, moins au moment de simplicité comme ceux-là. Hormis la chambre cinq étoiles et le faste qu'elle étalait sous les yeux de Callum, tout ceci respirait la simplicité à son goût. Elle voulait profiter de ça. Simplement. Bien que le contrat qu'elle avait à la clé pour lui soit la raison de tout, elle aimait que, pour une fois le privé fasse irruption et chamboule le professionnel. Mais elle savait que cette bulle éclaterait dès la rencontre paternelle. Callum serait définitivement assuré d'un venir brillant ou pas du tout. Quitte ou double. Dans tous les cas, quelqu'un mettrait la responsabilité des ses choix sur son dos. Elle n'avait, seulement, aucun conseil à donner en ce qui concernait son père. Voilà la triste vérité. Mais l'avouer serait désastreux car qui sait qui le saurait par la suite. Elle se laissa pivoter doucement, pouvant ainsi voir Callum dans les yeux. Il l'a fit rire, elle ne se contint pas, bien qu'une certaine retenue l'habitait. Elle plongea un instant dans les yeux du jeune homme. Que pouvait-elle dire ? « Mon père n'a jamais perdu une bataille. Alors je ne peux que te conseiller de t'accrocher. Je sais que c'est idiot mais ... je n'ai pas de conseil concernant mon père. C'est un grand PDG et comme la plupart d'entre eux, son pouvoir n'a pas d'égal. Tu iras sans tes jambes car je me serais occupée de toi avant et pour rien d'autre. » Elle voulait détendre cette soudaine atmosphère pesante qui s'installait à chaque mention de Anthony. Aussi choisi-t-elle pour cela de s'approcher un peu plus de Callum et jouer le jeu de la séduction en embrassant son cou et en embrassant ses lèvres. Le sujet devait se clore avant qu'elle n'en révèle trop.
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