#dream on.

piers woolsey
enjoy the silence
© crédits/amancanfly.tumblr

i. never trust or love a wild thing.

NOM ~ woolsey. PRÉNOM ~ piers. ÂGE ~ trente ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ~ 27/02/83 (miami, floride). NATIONALITÉ ~ américaine. MÉTIER ~ co-directeur d'un magazine érotique. STATUT CIVIL ~ divorcé depuis 2010. STATUT MONÉTAIRE ~ $$$$$. GROUPE ~ southampton town.

subversif, exigeant, observateur, cynique, persuasif, vénal, ambitieux, peu expansif, prévoyant, incisif, fier, civilisé, suffisant.
~ fils d'une prostituée, il est le résultat d'une passe non-protégée. Grâce à sa situation financière, il a su tirer sa mère hors du trottoir, c'est l'ambition de son fils qu'elle doit remercier. Elle vient de lui refourguer une jeune fille, voulant qu'il ait la même bonté pour cette demoiselle de petite vertu. Seulement, au lieu de lui dégoter une place en tant que secrétaire, il la placarde en couverture du dernier numéro de son magazine.
~ ses conquêtes, il les compte sur les doigts d'une seule main, incluant son ex-femme. Suite à son divorce, il ne court pas spécialement les plumards, juste une fois où il s'est égaré dans le lit d'une nymphomane, impossible à rassasier et foutrement inventive. Oui, Piers ne s'adonne pas à l'horizontal comme peut le sous-entendre son métier.
~ son casier judiciaire affiche deux ou trois délits, quatre accusations pour coups et blessures, une interpellation pour fraude fiscale. Il a déjà fait mauvaise presse, pour x raisons. Cependant, les médias ne s'acharnent pas sur lui, ayant moins d'influence que la plupart des hommes d'affaires.
~ oui littéralement, c'est un fils de pute, et cette insulte lui est arrivée plus d'une fois aux oreilles. Le dernier l'ayant injurié, séjourne encore à l'hôpital, d'ailleurs il doit un paquet d'argent à la victime. La justice appelle ça un dédommagement. S'il y a bien une femme qu'il se doit de respecter, c'est sa mère.
~ cela fait plusieurs mois qu'il dévalise le rayon alcool du supermarché. Chez lui, soirée rime avec whisky. Seul, il lui arrive de boire, ce n'est pas un appel au secours, juste une marotte qui s'incruste dans sa vie comme une gangrène.

ii. all night long slow down the song

NEW YORK, MARCH 2013
w/mom.

« Quand je t'ai demandé de lui trouver un job, je ne parlais pas de l'exposer à moitié à poil sur papier glacé. » Piers ne faisait pas dans l'humanitaire, ou le social. Il avait une entreprise à faire tourner, et une pin-up lui était bien plus utile qu'une assistante ou qu'une secrétaire. La jeune fille dont parlait madame Woolsey, pouvait s'estimer heureuse. Elle venait de grimper l'échelle sociale, tout en restant dans le naturisme. Cependant, ce n'était pas vraiment l'idée que la mère de Piers se fit au départ. Trois mois auparavant, elle vint à croiser la route de la jeune femme, lui rappelant un passé duquel son fils en résultait. Si elle en regrettait la quasi totalité, elle en conservait malgré cela, le plus beau souvenir. Son passé lui appartenait et cette fille, n'avait pas le droit d'en réadapter le mauvais côté. Alors, elle la prit sous son aile, la confiant au même homme qui l'avait tiré du trottoir, à savoir son propre fils. Oui, elle le connaissait, sachant à quel point il était égoïste - hormis avec elle, madame Woolsey avait tout de même espéré l'improbable. Son côté vénal le poussait à agir comme un businessman, et non comme un homme de cœur. Offrir - professionnellement, une seconde chance à une jolie fille, pourquoi pas, seulement sa bonté devait aussi lui être bénéfique, financièrement parlant. Piers n'avait pas spécialement envie de jouer au bon samaritain en puisant au cœur du plus vieux métier du monde. Et puis, à ce rythme là, il voyait déjà les proxénètes au chômage, passant la clé sous la porte. Secundo, il pensait à tous ces maris infidèles, devant au final se contenter de bobonne. Ceux-là même qui achetaient son magazine, afin de le feuilleter chaque matin sur le trône. Sa clientèle correspondait à celle des types pour qui sa mère travaillait autrefois. Au fond, il n'était pas mieux qu'eux, peut-être un brin plus complaisant. « Sauf ton respect, maman, en me ramenant un 90C, tu croyais vraiment que j'avais dans l'optique, de la coincer derrière un bureau, à pianoter sur le dernier clavier de chez Apple ? » Il se mit bêtement à sourire, levant les yeux au ciel. Après tout, il recrutait rarement une fille pour son QI ou son curriculum vitae, et uniquement pour son physique. Oui, c'était de la discrimination. Il pensait d'abord au tirage du prochain magazine. Et avec sa poitrine en double page, cette fille pouvait lui rapporter gros. « La prochaine fois, mets la main sur une planche à pain. » Sa mère ne savait plus quoi lui rétorquer, sans doute trop exaspérée pour de nouveau s'opposer à son fils. Ses bras se croisèrent, tandis qu'elle cherchait une ultime parole. Lui, il naviguait tranquillement dans son bureau, casting féminin dans la main gauche et verre de whisky dans l'autre. Les minettes défilaient à longueur de journée dans cette pièce, de quoi en déconcentrer plus d'un. Seulement, lorsqu'une demoiselle posait son séant sur la chaise en face de lui, Piers adoptait un professionnalisme exemplaire. Et ce n'était pas une blonde platine qui pouvait le faire manquer à sa tâche. Or, une exception confirmait toujours la règle. Se devait-il encore d'y prendre conscience et de l'accepter. La demoiselle en détresse que lui avait gentiment refilé madame Woolsey, possédait de quoi le bifurquer hors de sa directive. « Je te le demande comme un service, Piers. Si tu le fais pas pour elle, fais-le pour moi. » Elle se lançait dans l'affectueux, espérant atteindre l'âme de son fils. À force de réussite, il en oubliait parfois ses valeurs, et bien trop souvent d'où il venait. « Je ne suis pas Mère Teresa, je m'en moque de cette pauvre fille, j'ai autre chose à penser que de lui sauver les miches. Et puis, celles-ci sont bien trop vendeuses pour ne pas être exposées à mon public. » Incapable d'avoir de la compassion pour cette pauvre fille, comme il le disait. Piers la bradait sur le marché de l'érotisme avec autant d'aplomb qu'un proxénète. Non, il ne valait pas mieux qu'eux. Aux yeux de sa mère, il en devenait la caricature. Celle-ci, outrée, vint à le gifler, lui faisant ainsi renverser son whisky sur le sol. La claque avait pour objectif de le réveiller. Or, madame Woolsey agissait vainement. Seule un juron sortit de la bouche de son fils. Et sans un mot, elle prit la porte. Quant au fiston, une colère naissante lui fit déchirer le casting qu'il détenait entre ses doigts.

iii. cause we're ready for the fame.

pseudo/prénom: marie. âge: aïe, un quart de siècle. pays: hexagone. comment avez-vous trouvé le forum: dans la dernière maison sur la gauche. avatar: henry cavill. avis: difficile de ne pas adhérer. autre/cassdédi: au staff et à l'accueil qui m'a été fait.