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✻ callum shepperd et bellis vuitton./ vinyl daze records.

I'VE BEEN A STRANGER EVER SINCE WE FALL APART
AND I FEEL SO HELPLESS HERE. WATCH MY EYES ARE
FILLED WITH FEAR. TELL ME DO YOU FEEL THE SAME?
HOLD ME IN YOUR ARMS AGAIN. I NEED YOUR LOVE.

Callum avait fini son service à quinze heures cet après-midi là. Il avait englouti un sandwich rapidement avant de prendre sa voiture pour se rendre dans le quartier de southampton. Il n’avait même pas pris le temps de se changer et d’enlever son uniforme de brancardier. Il était trop pressé à l’idée de voir Bellis. Leur histoire d’amour s’était rapidement fané à causes des parents de la jeune femme, le fait de redevenir amis était vraiment difficile. Il avait l’impression qu’il la désirait encore plus maintenant qu’elle était ce fruit défendu. Callum n’avait pas l’habitude de ressentir des choses aussi fortes pour une personne, lui qui s’était interdit depuis longtemps de s’attacher aux autres et surtout de laisser les autres l’atteindre. Le brancardier se gara quelques rues plus bas du magasin de vinyles ou travaillait Bellis avant de remonter la rue à pieds. La population du quartier est riche, il n’est pas rare de croiser des femmes perchés sur des talons de douze centimètres et des lunettes signés Dior ou Chanel. Callum ne passait pas inaperçu dans sa tenue de travail. Le petit cliquetis distinctif de la porte du petit magasin signifia son entrée. Son regard croisa celui de Bellis quelques instants, cette dernière tourna la tête aussitôt, comme si elle ne voulait pas qu’il la remarque trop longtemps. Fronçant les sourcils, Callum se rua vers elle avant d’être interrompu par une connaissance. Il répondit machinalement à ces salutations avant de reprendre son chemin vers Bellis. Elle était derrière le comptoir la séparant des clients, évidemment Callum n’est pas du genre à respecter les règles, ni une ni deux il passa par-dessus la barrière de bois pour la rejoindre. Il franchit le dernier espace qui les séparent et la serre dans ses bras. Son corps épouse parfaitement celui de Callum. Il caresse doucement ses cheveux brun tandis qu’elle enfouie son visage dans le creux de son cou. Au bout de longue secondes, elle quitte ses bras et recule de quelques pas. Callum lui adresse un sourire. « Tu vas bien, pretty girl. »

C'était toujours le même refrain enchanteur à chaque journée. Enfin, ce n'était pas comme une mélodie, mais plutôt comme quelque chose de répétitif. Sa gérante, soit la propriétaire du magasin de vinyle, lui ressassait les derniers potins de stars en faisant bien attention de souligné son désapprouvent ou son agrément. Tout ça après plusieurs mois, et après avoir connu ces parents biologiques, devenait barbant. Bellis était doucement accoudé, joue dans la main, sur le comptoir prêt de la caisse en écoutant parlé Anha. Elle en avait énormément à dire aujourd'hui. La cloche de la boutique retentit, laissant quelques minutes de répit à la brune. Sa gérante fini par revenir au contre courant des clients, et même lorsque la brune servait les clients, Anha ne fermait pas la bouche. Cette fille était une vrai machine à parlé. Il valait mieux hocher la tête et se perdre dans ces pensés, elle en aurait pour la journée à enduré ces paroles. Sa tête se perdit dans ces pensés idyllique de sa famille biologique qui espérant reprendre contact avec elle, l'avait retrouvé. Elle se souvenait de leur première rencontre, l'immense villa dans laquelle elle était allé, et la chambre parfaite qu'ils lui avaient présenté. Ils savaient tout d'elle, sûrement parce qu'ils avaient engagés un détective privé. Dans sa tête Bellis ne pu s'empêcher de comparé se couple parfait à celui de Anastasia Steele et Christian Grey; la vision la traumatisa assez pour s'éclipser au toilettes un instant afin de respiré. Un sourire coquin parcourut les lèvres de la brune lorsqu'elle pensa au prénom de sa gérante: Anha. Quel coïncidence. Alors que cette dernière partit du magasin afin d'allé faire les soldes de Mai, Bellis hocha la tête à ces instructions avant de retourner à son poste et de faire payer un client. Tiens, un ancien groupe, Queens. La porte retentit quatre ou cinq fois avant qu'un visage plus que connu n'entre dans le magasin. Oh non, pas lui, pensa immédiatement Bellis. Callum se tenait devant elle, heureusement un petit génie l'interrompu et se décida d'allé lui parlé, repoussant la torture à quelques minutes. Il finit cependant par venir franchir le petit comptoir pour venir la prendre dans ces bras, rendant le moment pire qu'étrange. Bellis se laissa charmé par son corps musclé, par son parfum, posant sa tête dans son cou pour sentir sa peau contre la sienne, tout en ayant cette agréable senteur qu'il avait. Elle le repoussa soudainement en pensant à Diana et Marcus Byrne, ces parents biologiques. Ils avaient été clair, ils n'aimaient pas Callum. Sa-salut. Elle détourna le regard, tenant un bras avec sa main. Tout ça, cette situation était de la torture. C'était pire que la boulimie ou l'anorexie. Callum était comme une drogue, illégal mais si agréable. Alors, qu'est-ce... Enfin.. Qu'est-ce-que tu viens faire ici? Tout va bien j'espère. Elle essaya de gardé son sang-froid. Non, elle ne pouvait pas. Ils n'étaient pas des âmes-soeurs, leur histoire finirait comme Roméo et Juliette, littérature que Bellis détestait.

Callum avait du mal à prendre ses distances avec Bellis. Les parents de la belle brune avait été très clair : il ne l’aimait pas et ne cautionnait pas une relation amoureuse entre eux. Callum n’est pas du genre à suivre les règles et surtout a ce qu’on lui dicte ce qu’il doit faire, il a 28 ans, plus 8. Mais Bellis venait à peine de retrouver ses parents biologiques, il ne pouvait décemment pas faire tout foirer pour son bon plaisir. Alors, Callum accepta de reprendre le statut de l’ami avec elle. C’était quand même très difficile. Tandis qu’il compliquait les choses avec ces apparitions au magasin, les gestes tendres et les petits mots doux, elle, faisait de son mieux pour l’éviter. Même en ce moment, en face de lui, Bellis fuyait son regard, cherchait ses mots. Alors, qu'est-ce... Enfin.. Qu'est-ce-que tu viens faire ici? Tout va bien j'espère. Sa phrase le vexa un petit peu. Elle agissait comme si le voir était une épreuve trop difficile, ou bien tout simplement quelque chose qu’elle ne souhaitait pas. Il avait du mal à faire la part des choses entre la raison et le cœur. En la regardant, il se souvenait encore de ce soir-là, ou les choses avaient basculés doucement.

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Ses lèvres pressées sur la ligne de sa mâchoire,  dans son cou, jusqu’au creux de son torse. Elle ne lui laisse pas le temps de répondre à ces baisers successifs. Elle pousse son corps contre le sien, en quête de réactions. Sous ses pressions, il l’attire dans l’ombre des pièces jusqu’à sa chambre. Les vêtements cèdent rapidement, rythmés par la rapidité de leurs respirations. Maintenant il lui fait écho. Il enveloppe son corps de ses paumes chaudes, la tenant immobile du mieux qu’il peut. Petit à petit, toute parcelle de sa peau reçoit la caresse de ses lèvres. Elle dresse ses bras au dessus de son visage, le laissant ramper contre son corps. Il la provoque dans la cambrure de ses mouvements.

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Et puis, Bellis avait mis fin brutalement a leurs débuts d’ébats. Callum avait un arrière gout d’inachevé dans la bouche, il avait l’impression que leur histoire n’avait même pas eu le temps de commencer que c’était déjà fini. « Je n’ai plus droit de venir te voir ? » Sa question était à double tranchant. En gros, il lui demandait si elle préférait qu’ils arrêtent de se voir tout simplement. Callum s’accouda contre le comptoir de la vendeuse, il cherchait du regard sa patronne. Elle allait surement ne pas réagir d’une très bonne manière si elle le voyait de ce côté du magasin. « Je voulais simplement te tenir un peu compagnie, tu es seule cet après-midi ? »

Ces lèvres contre les siennes, elle se rappelait exactement de cette sensation, du désir qu'elle avait éprouvé pour lui à l'instant même où il avait posé une seule main sur elle. Comment ne pouvait-elle pas craqué alors qu'il se tenait tout prêt d'elle, toujours trop prêt. La distance ne semblait pas le dérangé, alors que pour elle, c'était une torture sans fin. Bellis de mordilla la lèvre en le regardant. Son parfum, ces cheveux, ces yeux et cette bouche. Tout son corps frémissait en pensant à la façon dont il savait s'en servir. Ces lèvres si douces qui avaient parcouru son corps autrefois. La conscience de Bellis mit fin à ces visions terriblement douloureuses. Comment pouvait-elle faire honte à sa famille biologique en sortant avec son ami, en formant une idylle avec Callum? Chose qu'ils n'étaient pas. Dans sa tête, la voix de sa mère lui disant de ne pas continuer sa relation avec lui n'arrêtait pas de se répété. Bellis aurait adoré prendre le contrôle de la télécommande afin d'appuyer sur le bouton pause afin de rapidement aller se jeter dans les bras de Callum. D'un certain côté, elle voulait plaire plus que tout à sa nouvelle famille, celle qui lui offrait une nouvelle chance ainsi qu'une nouvelle vie. Elle avait déjà été invité à plusieurs événements à venir dans les Hamptons, dont le si populaire bal en blanc. Celui que le billet doit coûter une centaine de dollars, et qui est sous invitations uniquement. Il y avait le bal masqué plus tard dans l'année, sans compter tous les événements caritatifs auquels les Byrne étaient invités. Bellis sentait que sa vie allait prendre un détour inconnu, celui qu'elle aurait pu connaître toute sa vie si ces grand-parents ne l'avaient pas mise en adoption. Mais du côté négatif, ils l'avaient bel et bien abandonné, et n'avaient pas chercher à la recontacter avant ces vingt-six ans, presque vingt-sept ans. C'était de la torture mentale à vous en rendre fou. Bellis regarda son ami devant elle, essayant tant bien que mal de ne pas croisé son regard afin de ne pas perdre la boule. Mais son estomac ruminait, son corps et ces tripes chantaient ces louanges. Il.. Il faut que tu arrêtes ce petit manège. Venir me voir comme ça, sans prévenir afin de remuer ton petit derrière sexy devant moi, c'est.. c'est pas bien. Elle soupira, se passa une main dans les cheveux afin de mieux le regarder. Dieu ce qu'il était mignon, et pire encore. Venir sur mes heures de travaille alors que tu sais l'effet que tu me fais. C'est mal Callum.. Notre relation est mal. C'était comme s'enfoncer elle-même un poignard dans la poitrine. Son coeur criait d'arrêter, s'époumonait. Bellis le regarda un instant puis baissa la tête. C'était bien trop à enduré de le voir chaque jour. Elle regarda dans le magasin puis la porte. Elle avait droit à une demi-heure de pause pour le dîner, et si elle ne prenait pas ces deux autres pauses de quinze minutes, elle avait en tout une heure devant elle. Bellis se mordit la lèvre puis se mordit ensuite en doigt en ayant un petit sourire. Elle fixa Callum. Je ferme le magasin une heure, tu as une idée de ce que je pourrais faire pendant une heure complète? Cette phrase, ces gestes, étaient pleins de sous-entendu. Pourquoi ne pas vivre une relation interdite, après tout, ces parents venaient à peine d'arrivé dans sa vie.

La première chose qui avait fait craquer Callum c’était la manière dont le haut de ses pommettes rosissait lorsqu’elle était mal à l’aise. Lors de leur rencontre, Bellis n’était pas vraiment intéressé par lui, en réalité, elle ne devait même pas l’avoir remarqué. Evidemment cette petite indifférence avait de suite capté Callum. Sa mission avait donc été de faire tout son possible pour l’atteindre, mérité ne serait ce qu’un regard de la très jolie brune. Par la suite, rien ne le rendait plus fier que lorsqu’il lui faisait vivre des choses en dehors de la normal. Il avait l’impression d’être unique à ces yeux, de l’aider à s’évader. Combien de fois avait il compter les tâches de rousseurs qui mouchètent son visage ? Et le nombre de moqueries de ses collègues sur le fait d’attendre les appels de la demoiselle étaient également élevés. Oui, Callum était tombé amoureux de Bellis, et la laisser s’échapper aussi facilement était presque insoutenable. Bien sur, l’idée d’arrêter de la voir lui avait traversé l’esprit. Comme on dit loin des yeux, loin du cœur. Mais c’est juste quelque chose de physiquement impossible pour le jeune homme. La seule solution serait peut être de prendre un billet pour Paris, changer de vie, sans se retourner. Bien entendu, cette idée est folle et financièrement impossible. Il.. Il faut que tu arrêtes ce petit manège. Venir me voir comme ça, sans prévenir afin de remuer ton petit derrière sexy devant moi, c'est.. c'est pas bien. Son ton n’était pas assuré, Callum scrutait son visage, s’attendant à la voir s’empourprer d’une minute à l’autre. Il entendait sa plainte, il la comprenait. Mais égoïstement, il ne pouvait pas une nouvelle fois lui accorder toute ses envies. Sa petite réflexion sur son derrière sexy réussit à lui décrocher un sourire, mais il garda tout de même ses distances. Venir sur mes heures de travaille alors que tu sais l'effet que tu me fais. C'est mal Callum.. Notre relation est mal. Pour le coup, tout sourire de son visage était inexistant. Ses mots lui faisaient mal. Jusqu'à aujourd’hui, il n’avait entendu que deux autres personnes avoir ses propos : ses parents biologiques. Mais les entendre sortir de sa bouche était tout à fait différent. Callum sentit son cœur se serrer. Est-ce qu’elle pensait la même chose qu’eux ? Est-ce qu’elle condamnait au même titre leur relation ? Callum avait du mal à faire la différence entre le mal et le bien dans ses activités diverses et parfois même ses actes. Mais à aucun moment il n’avait envisagé leur relation comme malsaine. « Tu veux que je parte. » Il utilisa un ton froid. Se redressant, il sentait tout son corps se raidir, il serra les dents, faisant palpiter la ligne de sa mâchoire. Bellis n’avait qu’a lui dire de partir, peut être que c’était l’action qu’il fallait pour qu’il réussisse à se retenir de venir la voir. Je ferme le magasin une heure, tu as une idée de ce que je pourrais faire pendant une heure complète? Finalement, la demoiselle vira d’attitudes si soudainement, que même Callum du se répéter sa phrase plusieurs fois avant de comprendre. Le petit sourire en coin qu’elle étaler sur ses lèvres lui semblait si lointain. Callum était ravi de le voir, elle avait de nouveau ce petit côté espiègle que Callum aimait tant. Toutefois, le jeune homme resta sur ses gardes. Bellis n’avait pas l’air d’être absolument sure de ce qu’elle voulait. Il avait peur de franchir une barrière avec elle pour qu’elle la remonte aussitôt. Il voulait qu’elle prenne des initiatives pour une fois, par peur d’être blesser encore plus peut être ? Callum haussa les épaules. « Tu as surement un inventaire à faire ... Des courses peut-être ? » Sa tactique était risquée, Bellis pouvait très bien se refermer de nouveau. Doucement, il se glissa un peu plus vers elle. Debout à côté d’elle, leurs bras se frôlaient. « Tu veux de l’aide ? » Si elle voulait des sous-entendus, elle allait en avoir.

Elle n'était jamais tombé amoureuse, enfin c'est ce qu'elle pensait. Tout ce qu'elle avait vécu dans le passé, tous les garçons qui étaient venu dans sa vie, n'avait été que simple amourette. Du jour au lendemain elle se retrouvait à tombé amoureuse d'un garçon avec un passé des plus complexe possible. Sa famille avait rejeté cette idylle, cet amour si vulgairement que Bellis en avait eu le coeur brisé. Ils ne voulaient pas la blessé apparemment, mais c'est ce qu'il avait fait. Alors qu'elle avait quitté leur maison pour allé travaillé ce matin, tout remuait dans sa tête. Avant qu'ils n'arrivent dans sa vie elle se sentait drôlement bien dans son corps, sans complexe, parfaitement heureuse de sa vie simplette dans les Hamptons mais surtout comblé de sa relation avec Callum. Depuis qu'ils avaient pris contact avec elle, sa vie semblait changé, et pas dans le bon sens du terme. Cela devait faire quelques jours qu'elle n'avait pas touché le sol de chez elle. Tout ce qu'elle portait aujourd'hui dans le magasin étaient de nouveaux fringues acheter par ces parents biologiques. Dans le fin fond d'elle-même des questions sans réponses se formulaient sans cesse. Pourquoi ne pas tout plaquer et aller avec ces parents adorés. Ou bien, pourquoi ne pas tout simplement dire ce qu'elle pensait et ressentait, expliquer qu'elle ne changerait pas pour eux, qu'ils n'avaient pas été ces modèles. Bellis souffraient énormément de la mort de ces parents adoptifs qui avaient à peine eux le temps de connaître Callum, se garçon si génialement parfait à ces yeux. La brune était face à Callum, sachant très bien le mal qu'elle lui faisait ressentir. Celui qu'elle ressentait, personne ne pouvait le voir ou le comprendre. Elle était une grande plaie ouverte qui ne cessait de saigner, qui voulait tout simplement achever sa vie, qui avait perdu tout repaire. La douleur à l'intérieur était immense, fulgurante, incessante mais surtout si puissante. Le poignard s'était changé en balle qui doucement se frayait un chemin vers son coeur, déchirait chaque parcelle de peau, de muscles, de nerfs, faisait des ravages à travers ces organes intérieur et qui avec une douceur traître atteignait son coeur. Elle n'était pas en peine, elle était en martyr. Chaque fois que ces prunelles croisaient les yeux de Callum, c'était une seconde balle qui la perçait en plus de la première qui s’enfonçait encore plus l'empêchant de respiré et lui arrachant des cri stridents. Bellis sentit leur bras se toucher et ne pu se retenir d'aller doucement se coller contre lui, posant une main délicate sur son torse, le parcourant avec doigt. Elle avait la tête tout prêt de la sienne, mais ne le touchait pas. Elle pouvait sentir son souffle contre ces joues qui s'empourprait de roses et ces yeux la fixé. Tout ça, toute cette attente, cette friction entre eux la rendait folle. Ne pouvait-elle pas pendant quelques heures se laissé abandonné et profité d'eux, de ce qu'ils pourraient être, de ce qu'ils étaient et avaient été ? Bellis cherchait le danger, non, elle cherchait l'amour. C'est si dur. Réussi-t-elle a articuler ces yeux brillants. Ce moment était exactement celui qu'elle attendait depuis des lustres. Seulement qu'eux dans la boutique, un prêt de l'autre, sentant leur coeur battre. Bellis eu un sourire en sentant le coeur de Callum battre une chamade enivrante, tout comme ce désir qui se formait au creux de son ventre et qui bientôt allait s'écoulé dans sa tête. Un petit sourire vint parcourir ces lèvres. Je veux de l'aide pour l'inventaire. Prononça-t-elle alors que ces yeux prirent une pointe d'excitation comme une gamine. Elle se dépêcha d'aller retourner la petite indication ouvert/fermé, verrouiller la porte pour ensuite retourné vers Callum en se mordant la lèvre avec le même petit visage. Si il lui demandait de resté, d'être sienne, elle le serait. Il n'avait qu'à prononcé c'est deux petits mots et elle accourrait dans ces bras. Il lui suffisait de dire "je t'aime, reste" et Bellis resterait, ne partirait plus et oublierait ce que ces parents biologiques avaient dit.

Pourquoi Callum respectait autant le désir des parents biologiques de Bellis ? Peut être que cela avait également un lien avec sa propre relation avec ses parents. Lui qui n’avait jamais reçu une once d’amour paternel ou maternelle, il était submergé par la protection qu’offrait ces nouveaux parents à Bellis. Bellis avait perdu ses parents adoptifs, elle en avait beaucoup souffert, alors il comprenait son envie d’être de nouveau entouré par ce lien familial. Même si ça lui coûter sa relation avec la jeune femme, il arrivait quelques fois à le comprendre. Finalement, le plus dur était de se souvenir de toute ces belles raisons une fois en face d’elle. Malheureusement, sa tête ne voulait pas écouter. Tout ce qu’il arrivait à enregistrer, c’était sa façon de se mordiller la lèvre, le mouvement gracieux de ses hanches lorsqu'elle se déplaçait, la douceur de sa peau. Cette peau, qu’elle ne se gênait pas à coller contre lui, Callum n’osa pas bouger d’un millimètre lorsqu'elle glissa sa paume le long de son torse. Malgré le tissu qui les séparait, le jeune homme avait l’impression de sentir chacun de ses doigts contre sa peau. Il avait soudainement très chaud et son cœur ne tarda pas à battre à tout rompre contre sa poitrine.   C'est si dur. Callum ne s’attendait pas à l’entendre prononcer ces petits mots. D’un côté qu’elle s’exprime ainsi le soulageait : il n’était pas fou de croire que la situation était invivable. D’un autre côté il appréhendait de plus en plus l’issue de cette rencontre entre eux.  Je veux de l'aide pour l'inventaire. Bellis donna un peu de répit à la tension qui régnait en s’éloignant pour verrouiller la porte. Pas sur que l’inventaire se fasse sans interruption. Le jeune homme avait un peu de mal à se rendre compte de ce qui se passait. En venant la voir cette après-midi, il n’imaginait pas que les choses allaient prendre cette tournure. Tout les deux, seuls, il n’arrivait même pas à se souvenirs de la dernière fois ou ce fut le cas. Il avait terriblement envie de la prendre dans ses bras et de ne plus jamais la lâcher. Il voulait lui dire d’envoyez balader ses parents, le magasin et tout le reste. Juste qu’ils soient tout les deux, pour toujours. Callum n’avait besoin de rien d’autre, que d’elle. Le jeune homme se concentra pour ne pas dire de bêtise, il ne fallait pas qu’il gâche cette chance inespérée de peut être remettre sa relation sur les rails avec Bellis. Il se déplaça vers le fond du magasin, ou se trouvait la fameuse arrière-boutique pour l’inventaire. Il tenait la porte pour laisser entrer Bellis. Une fois fait, il referma la porte derrière lui. L’endroit était exigu, une petite ampoule laissait traverser peu de lumière et des montagnes de vêtements jonché les quatre coins de la salle. « Par quoi on commence ? » Callum était un peu tendu, il n’aimait pas vraiment ne pas avoir les choses en mains et en même temps la situation l’excitait. Il faisait une chaleur étouffante dans la salle, le jeune homme décida d’enlever sa veste de travail, se retrouvant en simple t-shirt. « Il fait vraiment chaud, non ? » Callum lui souriait, la pièce rendait une proximité obligatoire entre les deux ex-amoureux. Callum n'en pouvant plus, il ne résista pas plus. Sa main caressa du bout des doigts l’épaule de Bellis avant de descendre jusqu'à son coude. Il lui souffla. « Je crois que c’est toi qui me rend tout chose. »

Son pouls augmenta considérablement. Son souffle devenu court. Tous ces muscles se tendirent. Être aussi prêt de lui dans cet espace clos lui donnait des sueurs chaudes. Alors que son ventre se tortillait, son cerveau assimilait encore ce que Bellis s'apprêtait à faire. Était-ce dangereux de joué avec le feux comme elle le faisait? Dans ces arrières pensés sa conscience la grondait de jouer avec ces sentiments comme elle le faisait. Elle savait que si elle franchissait cette limite entre le baiser, l'accolade et les caresses, qu'il n'y aurait aucune marche arrière. La brune avait toujours pensé qu'elle devait prendre en considération chaque petite chose avant de passé à l'action. Chose que lors de sa première fois elle n'avait pas fait, et là voilà qui ressassait de l'histoire ancienne afin d'essayer une mainte fois de se convaincre de ne pas aller trop vite et d'attendre. Pourtant son corps venait contredire toutes ces désagréables arrière pensés. Sa conscience la dévisageait alors que Bellis jetait un oeil à Callum qui retirait sa veste, enfin, elle se rinçait l'oeil plutôt. À travers le morceau de tissu elle pouvait apercevoir ces muscles, ceux qu'autrefois elle avait touché. Sa main s'avança vers lui, mais elle la recula aussitôt. Saleté de conscience. Elle essaya de garder le contrôle de sa voix alors qu'au fond tout ce qu'elle voulait était de ce jeté sur Callum. Les.. Les nouveaux cd qui viennent d'arrivés. dit-elle en bafouillant essayant de se retenir le plus qu'elle le pouvait afin de ne pas montré que sa respiration devenait saccadé. Elle détourna le regard, puis ferma les yeux pour ne pas le regardé lorsqu'il fit la remarque sur la chaleur de la pièce. Dieu, à quel moment avait-elle eu la mauvaise idée d'allé s'enfermer dans cette pièce avec lui en faisait des connotations sexuels. C'est exactement l'effet qu'elle ne voulait pas qu'il est sur elle. Alors que Bellis essaya tant bien que mal de cacher qu'elle avait énormément chaud, Callum s'approcha d'elle, frôlant son épaule. Elle le regarda droit dans les yeux, n'étant pas capable de faire autrement. Son regard perçant, doux et chaleureux la suppliait presque de se laissé aller avec lui. Que devait-elle faire dans de telles circonstances ? La brune le regarda descendre ces doigts vers son coude. Cette simple caresse la fit frémir. Son corps se tendit, c'était une douleur encore plus dure que lorsqu'il avait doucement collé leur deux corps ensemble. Callum.. dit-elle finalement après l'avoir regardé longuement. Ces yeux devaient brillé intensément alors que son ventre se tortillait davantage. Doucement, elle se mordit la lèvre en avançant la main vers le tee-shirt qu'elle ne tarda pas à doucement levé, essayant le plus possible de toucher à son torse avec quelques doigts au passage. Elle lâcha doucement sa lèvre pour approcher son visage de celui de Callum. Ne me fait pas regretter ce que je vais faire, s'il-te-plaît. Elle ne pourrait pas supporter qu'il couche avec une autre fille parce qu'il ne peut pas être avec elle, pour Bellis, c'était une trahison, elle n'était pas  capable de faire quoi que ce soit sans émotion, et le fait qu'il ne pensait pas la même chose, gâcherait ce moment, leur relation, et les autres fois où ils s'uniraient de cette façon. S'il-te-plaît. murmura-t-elle doucement avant de lui retirer complètement son tee-shirt.  

Plus les secondes s’écoulaient et moins Callum ne réalisait ce qui était en train de se dérouler entre eux. Lui qui était encore certaine le matin même qu’aucun rapprochement ne se ferait entre Bellis et lui, il avait eu tord. Callum s’était même, sous l’évidence des choses, laissé consoler dans les bras et les draps d’une autre jeune femme quelques nuits plus tôt.  Parce que l’idée même d’embrasser de nouveau Bellis était juste impensable. Et pourtant, ils étaient là, tout les deux, l’un contre l’autre dans une petite pièce très mal éclairée. Callum ne brusquait pas les choses, bien au contraire, il laissait Bellis venir vers lui, faire en quelques sortes le pas de trop qui ferait déraper les choses. S’il était raisonnable, il penserait à l’après et surtout aux répercussions des choix qu’ils sont en train de faire. Mais il ne le voulait pas. Callum souhait juste vivre l’instant présent à cent pour cent et ne pas se laisser pourrir par des hypothèses ou des horribles vérités. Comment reculer face à une Bellis qui agissait comme dans ses rêves les plus dingues. Jamais, oh non jamais il n’avait flirté avec l’idée d’une telle rencontre entre eux deux. Le démon qui se réveillait dans son bas ventre n’était surement pas inconnu à la jeune femme, il pouvait s’en douter en observant l’étincelle dans son regard lorsqu’elle se plongea dans le sien. Callum.. L’intonation de sa voix se faisait suppliante, presque lancinante. Callum sentit l’ensemble de sa colonne vertébrale frémir, il serra les dents de nouveau, geste machinal qui faisait lentement palpitait la ligne de sa mâchoire. Il ne se souvenait pas l’avoir autant désiré qu’a cet instant précis. La torture de Callum ne faisait que commencer. Bellis souleva timidement le t-shirt de Callum, frôlant par intermittence sa peau fièvreuse. Chaque frôlement arrachait un frisson au jeune homme qui se retenait encore de poser ses mains à son tour sur le corps de la jolie brune. Ne me fait pas regretter ce que je vais faire, s'il-te-plaît. Callum se sentait perdu, incapable de capter ce que voulait vraiment Bellis. Ses gestes se voulaient aventureux et passionné mais ses mots étaient empreints de doutes et de remords.  Que faire face à cette magnifique plainte ? Il voulait la délivrer de cette douleur qui l’emprisonnait en l’embrassant durement, et à la fois lui évité toute peine en sortant en courant de la pièce. Bellis le mettait vraiment dans une position difficile. Lui qui désirait qu’elle agisse la première, elle n’avait pas l’air de vouloir vraiment prendre ce rôle. S'il-te-plaît. Cette supplication fut celle de trop. A la seconde ou elle lui retira son t-shirt, Callum se rua sur ses lèvres. La pression de ses lèvres attisa le rouge sur celle de Bellis. Dans sa hâte, le jeune homme la retint contre un pan du mur de la petite pièce, sa main agrippa la naissance de ses cheveux sur sa nuque, guidant fermement le mouvement de ses lèvres épousant les siennes. Une fois le moelleux de sa langue contre la sienne, Callum sentit son cœur s’emballer une nouvelle fois. Le souffle court, il ne pouvait plus se détacher de Bellis. Son corps côtoyait le sien avec enchantement, retrouvant des sensations familiaires et crues oubliées. Finalement, il réussit à faire taire ses lèvres de baisers pour lâcher quelques mots. « Qu’est-ce que tu veux de moi ... » Sa question était légitime, Bellis le rendait fou. Il avait peur de faire quelque chose de mal, quelque chose de trop. Ses mains elles-mêmes étaient farouches face au paysage de son corps. Tandis qu’il baptisait le creux de son cou de quelques baisers, il osa finalement parcourir sa peau, son dos en premier, puis sa taille avant de caresser à l’aide de son pouce la peau fine de ses côtes, chatouillant timidement l’arrondis de ses seins. « Je ne veux pas te faire du mal. »

Jamais auparavant elle n'avait ressentir ce désir. Enfin, pas aussi prononcé au creux de son ventre. Tout son corps le voulait, sa tête l'implorait et sa conscience avait été prendre une pause, déconcerté. Bellis se retrouvait seule avec cet homme qui la faisait rougir sous ces yeux admirateurs et sous ces caresses. Dans le passé, elle avait eu de mauvaises expériences, pire que toutes dans sa vie. En vérité, la brune avait perdu sa virginité à seize ans, et l'avait regretté aussitôt. Elle avait prit quelques verres et était partie en voiture avec le copain d'un copain, ce qui était à la base une très mauvaise. Le lendemain matin elle s'était réveillé dans un lit inconnu avec une douleur immense entre ces jambes ainsi qu'à son ventre. Lorsqu'elle avait été à la toilette, la petite perte de sang une semaine après ces règles lui avait fait savoir que la veille elle avait belle et bien perdu sa virginité de la façon la plus banale et grotesque possible. Elle avait depuis réessayer, sans grand succès. Lors de sa deuxième fois, l'expérience fût tellement atroce qu'elle se promit de ne jamais recommencer. Au départ, elle avait cru qu'elle était le problème et avait consulté un génico. Celle-ci lui avait que tout dans son corps était normal, qu'elle était bel et bien en santé et qu'elle ne voyait pas le problème. Réessayer était apparemment la solution miracle: celle que Bellis tenta de ne pas appliquer. Ça dernière expérience en date, et donc sa deuxième tentative était lors de ces vingt et un ans. Alors qu'elle était seule dans cette pièce avec Callum, elle se rappelait lorsqu'ils avaient tenté. Bellis n'avait pas sut se rendre plus loin que les caresses, ne sentant pas du tout prête à revivre l'épisode cauchemardesque des deux autres fois précédente. Alors qu'elle retira le tee-shirt du brun, il s'avança pour plaquer ces lèvres contre les siennes. Au départ, elle ne bougea pas et se figea. Mais après quelques secondes elle prolongea le baisé tout en passant doucement ces mains autour de la nuque de Callum, essayant tant bien que mal de collé leur corps un contre l'autre. Elle sentait au travers de sa poitrine le battement de son coeur. Curieuse, elle écouta le sien, son propre battement. Celui-ci battait incorrigiblement une chamade bien trop rapide, bien plus que celle de Callum. Cette façon de l'embrasser la rendait émoustillé. Elle en avait le souffle court, tout comme lui. Jamais auparavant elle n'avait ressenti d'aussi fortes émotions en étant seule avec lui, enfin si, une seule fois auparavant. Alors qu'il retira ces lèvres de sur celle de Bellis, une question resta en suspens. Une question qui mit la réflexion dans la tête de Bellis. Elle sut immédiatement quoi répondre. Toi, tout simplement. Tout ce qu'elle désirait pour une seule journée, pour une seule heure, pendant cette longue pause, ou courte, était lui. Lui et lui seul. Son désir d'être avec lui devenait de plus en plus fort alors que tous deux étaient collés un contre l'autre, s'embrassant, voulant et désirant l'autre tant bien que mal. Callum commença a doucement l'embrasser dans le cou et elle pencha tête afin d'offrir un accès plus grand au jeune homme. Elle sentait ces mains sur son corps, saisissant chaque parcelle de ces petites caresses afin de les mettre bien au creux de sa mémoire. Elle se mordit la lèvre en fermant les yeux afin de mieux apprécié ces doigts sur son corps, toujours avec douceur. Alors qu'il s'approchait de sa poitrine, une phrase frôla ces lèvres. La question de trop, celle qu'il n'aurait jamais dût prononcé et qui rembrunit aussitôt Bellis. Elle ouvrit soudainement les yeux en le fixant, incertaine tout à coup de ce qu'ils s'apprêtait à faire. Pourtant, la brune au lieu de se décollé, se sentit rassuré. Elle fit un petit sourire pour embrasser doucement les lèvres de Callum. Après tout ce temps sans sexe, tu dois être sérieusement en manque Réussi--elle a articuler entre deux baisés. Elle savait bien que s'il avait couché avec quelqu'un d'autre, Callum se rembrunirait aussitôt et arrêterait ce qu'ils étaient en train de faire. Bellis s'attaqua rapidement au pantalon du brun, détachant le bouton puis ensuite la fermeture éclair. Comme elle adorait faire ça. Elle se mordait tout doucement la lèvre en regardant de temps à autre sa réaction.

Le manque de sexe dans leur relation aurait pu faire fuir plus d’un homme. Soyons réaliste. Pourtant, Callum ne l’avait jamais pressé, ni même posé la question d’un pourquoi. Après une tentative échouée, Callum n’avait pas fait la gueule ni même décidé d’abandonner l’idée. Il souhaitait juste attendre le bon moment, et l’habituer peu à peu à des moments d’intimités. Simplement, il n’avait pas eu le temps d’en venir là, leur relation capotant avant qu’il en ait eu l’opportunité. Callum ne connaissait pas le passé difficile de Bellis en terme de relation sexuelle, il était même très loin de se l’imaginer. A dire vrai, il pensait qu’elle était juste un peu timide, ou qu’elle voulait le faire attendre un peu, pour attisé le désir. On peut dire que de ce côté-là, ça marchait à merveille ! Le jeune homme avait donc beaucoup de difficulté à comprendre pourquoi elle se laissait aller maintenant, dans l’arrière boutique de son magasin, durant une pause. Alors qu’ils sont censés être amis. Le timing était étrange et a y réfléchir un coup rapide pour calmer des pulsions réprimés n’étaient pas non plus l’acte le plus romantique à faire. Mas la machine était lancé, impossible de reculer à présent ! Son cœur battait toujours plus vite contre sa poitrine, tellement fort que ça lui faisait mal, Callum avait l’impression que tout son corps suivait le même rythme. Peu à peu, il prenait ses marques le long de la peau de Bellis, découvrant avec ferveur quelques parcelles de peau qu’elle ne lui avait jamais autorisée auparavant. Le jeune homme était saoul de bonheur, d’excitation. Rien ne pouvait le faire sortir d’un tel moment avec la belle. Il ne rêvait pas, Bellis le choisissait. Bellis l’embrassait, le caressait, le voulait. Après tout ce temps sans sexe, tu dois être sérieusement en manque. Les mots de la jolie brune ne traversèrent pas de suite l’esprit de Callum. Ce dernier trop occupé à la regarder lui enlever son pantalon ne réalisa pas immédiatement les conséquences de ses mots. Le beau brun s’humidifia les lèvres, soudainement trop lourdes de péchés pour se coller à celles de Bellis. Son cœur s’arrêta. Bien entendu, il pouvait choisir de mentir, de ne rien dire et de continuer tant bien que mal leurs petites escapades. Le mensonge n’est pas quelque chose qui le répugne, bien au contraire, il l’utilise très souvent et sans difficulté. Seulement, avec Bellis et dans cette situation en particulier, c’était différent. Il ne voulait pas lui faire du mal, et il n’était pas complètement idiot. Bien sur, le fait de coucher avec Penelope et le savoir lui ferait du mal. Surtout, si elle décidait de coucher avec lui sans connaître ce petit détail. Callum fit taire le démon dans un coin de sa tête qui lui suppliait de ne rien dire, il attrapa doucement la main de Bellis qui essayait de faire tomber son pantalon le long de ses cuisses. La demoiselle remonta son grand regard vers lui, incrédule face à son geste. « Bellis. Arrête, on ne peut pas faire ça. » Sans plus d’explications, il reboutonna son pantalon tout en se détachant de la jeune femme, la libérant de son étreinte contre le mur. Callum fuyait son regard tout en cherchant des yeux son t-shirt sur le sol. Callum comptait les secondes, s’attendant à ce que la demoiselle se transforme très rapidement en furie. Le fait de prendre une douche froide de la sorte dans un tel moment d’excitation ne faisait pas plaisir, et ça Callum était bien au courant. Il espérait quand même sans sortir sans trop de dégâts, ne voulant pas aborder clairement le fait qu’il couchait effectivement avec quelqu’un d’autre.

Trahie. Elle avait beau chercher dans un coin de son esprit le courage de ne pas affronté son regard avec un certain dégoût, ce ne fût pas possible. Elle fronça les sourcils d'un trait, prenant appuie contre le mur afin de ne pas tombé. Une douche froide, c'était le cas de le dire, et même une douche glacée. Non-seulement toute excitation disparut sur le moment, mais certainement pour les trois prochains mois à venir, si ce n'était pas plus. Il n'avait pas arrêter sans raison, elle le savait que trop bien. Bellis pensait à bien trop de choses à la fois pour être capable d'obtenir une pensée claire et précise. Son esprit était embrunit et elle ne comprenait plus du tout ce qui était en train de se passé. Ces yeux fixaient Callum en train de se rhabiller, d'abord avec son pantalon puis avec son tee-shirt. C'était une torture de le voir faire ces gestes alors qu'elle savait très bien ce qu'ils voulaient signifié. Une petite larme apparut sur le coin de son oeil lorsque son cerveau assimila enfin la nouvelle. Que devait-elle faire dans ce genre de situation? Perdre contrôle et avec sa tête de mûle pété une sale coche, ou bien faire preuve de sans-froid et se levé afin de retourner dans la boutique sans plus, le laissant partir. Bellis ne pouvait pas se résoudre à ce que ce qu'elle pensait puisse être la vérité. Comment aurait-il pu, alors qu'ils éprouvaient des sentiments un envers l'autre ? Peut-être s'était-elle trompé sur ceux de Callum. Après tout ce ne serait pas la première fois qu'elle se fait des histoires. Aimé d'un seul côté, ce n'était vraiment pas la solution. La brunette resta contre le mur, approchant ces bras l'un de l'autre afin de se faire une protection pour laissé couler les larmes. Elle faisait preuve d'impuissance, elle le savait. Sans dire un mot, elle continuait de le regarder comme si sa vie dépendait de ces futurs gestes. Com-Comment tu as pu.. Elle enfouit son visage dans ces bras un instant. Il fallait absolument qu'elle connaisse la vérité, peut-être pourrait-elle passé à autre chose ensuite, comme lui l'avait si bien fait. Était-il possible d'aimé de nouveau lorsque l'amour de sa vie peut-être bien, était parti, avait abandonné et laissé tombé? Bellis ne pouvait pas se résoudre à oublié Callum. Malgré tout ce qui était arrivé, elle savait qu'un jour elle aurait le courage de faire face à sa famille qui ne l'était pas vraiment, et dire ce qu'elle voulait. Bellis se contre-fichait de leur opinion, elle mènerait sa vie tel qu'elle le désirait. Pourquoi ne l'avait-elle alors pas fait plus tôt? Et si ces quelques moments perdu dans l'amour familiale lui avait coûté Callum? La brunette releva le visage baigné de larme vers le jeune homme devant elle, maintenant complètement habillé. Pourquoi n'étaient-ils pas en train de passé du bon temps. Bellis mit rapidement une main devant elle afin qu'il garde ces distances. Elle n'était pas prête à le toucher, le regarder dans la prunelle des yeux ou même à se l'avouer. Callum avait passé à autre chose, il avait couché avec quelqu'un d'autre, elle n'était pas dupe à ce point. Je n'ai pas fait ça pour jouer, j'ai fais ça parce que je t'aime, et toi tu viens de tout foutre en l'air en l'espace d'une seconde. Ce qu'elle venait de faire était peut-être de la folie, mais ça lui faisait un bien fou d'enfin avouer son amour pour lui. Il ne restait plus qu'une chose à dire, afin que tout soit dit et bien fait. Callum, tu ne comprends donc pas que tu n'avais qu'à me dire que tu m'aimais et que tu voulais que je reste. Je serais resté, j'aurais été entièrement à toi. Sa voix était remplit d'émotion, mais sa main se redressa de nouveau afin qu'il ne s'approche pas. Elle ne pouvait pas pensé deux secondes à la torture que ce serait de le toucher alors qu'elle savait ce qu'il avait fait. D'un autre côté, ces parents biologiques avaient déjà mis leur relation dans un état de comas. Le reste, c'était eux qui l'avaient fait. Eux et eux seuls. Et même maintenant. Dit-elle afin de répondre à une future interrogation dans le style de: "Et aujourd'hui, tu ne resterais pas?". Bien sûr que si, c'était ce qu'elle attendait depuis des lunes. Qu'il le dise de sa bouche. Mais était-ce réellement encore le cas? Pourrait-elle passé par dessus le fait qu'il avait eu une autre aventure alors qu'elle, était resté fidèle et éperdument amoureuse de lui. Non, certainement pas. Ou bien, totalement, finalement.

Callum se sentait de plus en plus mal dans la petite pièce au côté de Bellis. C’était comme si les murs autour de lui se rapprochaient plus les secondes s’écoulaient. Il se rhabillait tout en détestant la chaleur qu’emballait sa peau. Elle était totalement différente de la sensation qu’il pouvait éprouver quelques minutes plus tôt. Cette chaleur là lui donnait le tournis. Callum est un homme avec une fierté, avouer ses tords était au-delà de ses capacités. Surtout lorsqu’il ressentait sincèrement le sentiment d’être piégé, comme un lion en cage. Si Bellis ne représentait rien pour lui, il n’aurait pas hésité une seule seconde pour sortir à toute hâte de la pièce. Malheureusement pour lui, Bellis était très importante à ses yeux, trop peut être. A dire vrai, il n’osait pas la regarder par peur de lire la tristesse sur son visage. Com-Comment tu as pu.. Callum se sentit défaillir. Voulait-elle vraiment avoir des détails sur ces instants partagés avec une autre qu’elle ? Bien que légitimes, les interrogations de la jeune femme lui paraissaient un peu injustes. N’avait elle pas mit fin à leur histoire ? N’étaient ils pas voués à l’échec ? Vivre un amour caché était impossible à long terme, Bellis se voilait la face si elle pensait réellement que Callum aurait accepté un tel marché. Une fois complètement habillé, il finit par lui adresser un regard. Elle avait le visage mouillée de larme et l’expression dans ces yeux ne plu pas du tout au jeune homme. Il y voyait de la déception mais surtout une pointe de dégout. Incapable de rester infaillible face à sa tristesse, il s’approcha pour la prendre dans ses bras. La belle brune l’en empêcha. Le jeune homme ne prit pas le risque d’insister, reculant de nouveau, se passant une main derrière la nuque. Il restait complètement muet, sur et certain que ce qu’il pouvait dire ne ferait qu’envenimer la situation. Je n'ai pas fait ça pour jouer, j'ai fais ça parce que je t'aime, et toi tu viens de tout foutre en l'air en l'espace d'une seconde. Callum prit une claque dans la figure. Les deux ex-amoureux n’avaient jamais échangé ses mots. Même si Callum se doutait qu’elle l’aimait, l’entendre était tout autre chose. Bellis le culpabilisé. Vraiment. Mais avait il vraiment tout gâché ? Même s’il n’était pas tout blanc, il ne l’avait pas pour autant tromper. Leur histoire était finie et enterré. Et le sexe ne voulait pas dire amour. Ou même relation suivie. Callum, tu ne comprends donc pas que tu n'avais qu'à me dire que tu m'aimais et que tu voulais que je reste. Je serais resté, j'aurais été entièrement à toi. Plus Bellis s’exprimait, et plus Callum ne sentait désemparé. Comment voulait elle qu’il le sache ? Il n’était pas devin et encore moins assez vif d’esprit pour s’être dit ces choses au bon moment. Une petite pointe de colère brulait dans les entrailles de Callum. Contre lui-même et un petit peu contre la jeune femme. Elle lui mettait tout l’échec de leur histoire sur le dos, ne lui laissant aucune chance de s’expliquer. La tête de nouveau vers le sol, Callum encaissait chaque coup que Bellis lui mettait. Se disant qu’une partie des choses qu’elle lui lançait était dite sous le coup de l’émotion et du choc. Toutefois, sa dernière réplique fut celle de trop. Et même maintenant. Que voulait-elle ? Callum était juste perdu. Confus et fatigué. Franchement épuisé d’attendre qu’elle veuille de lui, d’attendre que ses parents changent d’avis, d’attendre d’être assez bien pour elle. Elle disait toute ces choses maintenant, alors que tout espoir était surement mort. Pourquoi n’avait elle pas était aussi claires toute les autres fois ou il était venu vers elle. Et maintenant, maintenant qu’il couchait avec une autre, maintenant qu’il essayait de ne plus l’avoir en tête, maintenant elle se décidait à lui donner les réponses à tout ses problèmes. « Comment voulais tu que je le sache ? Dit moi. Tu voulais que je vienne vers toi tout les jours jusqu'à ce que peut-être un jour tu acceptes de me reprendre ? » Callum ne faisait pas attention à la dureté de ces mots. Il était à bout. « Tu oses dire que tu m’aimes maintenant. Aujourd’hui après tout ce qui s’est passé ? Tu ne peux pas me faire ça. » Il se sentait manipulé. Il avait l’impression qu’elle se vengeait d’apprendre qu’il couchait avec une autre. « Toute ces choses il fallait me le dire avant. Pourquoi a-t-on décidé de rompre ? Rappelles toi. » Callum n’était pas insensible, il avait beaucoup souffert de la rupture, mais il n’avait rien laissé paraitre, désireux de respecter la décision de la jeune femme. « Oui, j’ai couché avec une femme. Pas pour te faire du mal, simplement parce que je croyais que tout était fini entre nous. Je n’en suis pas fier, mais tu n’as pas le droit de m’en vouloir pour avoir essayer de t’oublier. » Callum savait qu’il n’arrangeait surement pas la situation en disant ces choses-là. Que leur relation évolue ou non, il fallait tout de même qu’il soit honnête, que ce qu’elle entende lui plaise ou non.

Ces yeux étincelaient toujours de cette façon qui pouvait déchiré facilement un coeur. Les larmes ruisselaient encore sur ces fines joues en porcelaines. Bellis Vuitton ne savait plus où mettre la tête, où son coeur se retrouveraient après l'avoir lancé par dessus un immeuble à plus de vingt étages, puis par dessus un pont à l'instant même. Savoir ce qu'elle voulait n'avait jamais été chose facile, après tout, sa tête dur ne lui permettait pas aucun égard de conduite; elle n'aurait pas pu se le pardonné. La brunette était là, debout, contre le mur, à attendre, mais quoi. Pas même elle le savait. Dans son fort intérieur, ce qu'elle attendait était le prince charmant galopant sur un cheval. Mais la vérité faisait mal; Callum n'était pas ce preux chevalier. Quand elle pensait à leur relation, c'était l'équivalent d'une montagne russe. Même si elle aurait adoré se contraindre que tout allait bien dans la relation, c'était totalement faux et elle en avait la preuve à l'instant même. Main devant elle afin de le retenir de bougé, de dire quoique ce soit. Était-ce là seule vérité de leur couple? Bellis se sentit perdu tout à coup, réalisant en quelques secondes qu'elle était orpheline depuis plus longtemps qu'elle ne le pensait. Ces parents étaient mort, pourquoi essayait-elle tant bien que mal de s'attacher à ces gens qui ne la connaissaient pas, et auquel elle ne voyait aucun intérêt de connaître. Ces vrais parents, Chris et Olivia Vuitton étaient décédés, et avaient été ces vrais parents. Ceux qui avaient pris soin d'elle, l'avait bordé, consolé lorsqu'elle pleurait, avait soigné son bras fracturé pendant un accident de patin à roulette, l'avait amené à ce carnaval à Coney Island, celui dont elle avait toujours rêvé. Ils avaient tout fait pour elle, ce serait se foutre de leur gueule oublié ce qu'ils voulaient pour elle, ce qu'ils espéraient. Elle se rappelait très bien les paroles de sa mère peu de temps avant son accident, alors qu'elle fût la première à faire réalisé à Bellis qu'elle était amoureuse de Callum. Bellis, promet-moi que jamais tu n'abandonneras. Peu importe les hauts ou les bas. L'amour est certainement la plus belle chose que tu pourras vivre, mon trésor. La douceur de sa voix faisait mal à Bellis qui avait omis cette promesse en rompant avec Callum, tout ça à cause de ces parents adoptifs. Les paroles de Callum en plus de celles de sa mère la rendirent perturbé à un point tel, qu'elle se laissa écroulé sur le sol, impuissante. Elle avait ruiné la dernière demande de sa mère et tout ça pour cette famille riche. Que diable lui était-il arrivé ? Je suis désolé de vous avoir fait mal. Ces mots sonnèrent comme une prière, bien entendu, elle parlait de sa mère et de Callum. La brune se leva doucement essuyant les larmes qui perlaient sur ces joues. Elle détourna le regard afin de ne pas le fixé, lui. Elle venait de dire les mots que jamais elle n'aurait été capable de dire à autre que ces parents. Ces mots avaient été les dernier qu'elle leur avait dit. Ils étaient partis en voiture et elle ne les avaient plus jamais revu. La brune souffla avant de doucement s'approcher de Callum. Bellis prit ces mains dans les siennes, dirigeant son regard vers leur mains. Ma mère m'a dit quelques jours avant de mourir de ne jamais abandonné, que l'amour est la plus belle chose au monde. La brunette releva le regard vers Callum. Qu'était-elle en train de faire exactement? Je n'aurais jamais dû laissé mes faux parents venir s'interposer entre nous. Jamais. Doucement et précocement, elle mit doucement une main sur la joue du jeune homme en face d'elle. C'était douloureux de savoir ce qu'il avait ressenti lorsqu'ils avaient plus ou moins rompu. Après tout, ils n'avaient pas eu le temps d'être un vrai couple qu'aussitôt leur idylle avait prit fin. Je t'aime Callum. Et je crois que j'en ai eu peur. Je-j'ai jamais ressenti ça avant. Elle baissa les yeux, ne sachant plus trop comment agir avec lui, retirant sa main de sur sa joue, la remettant avec leurs mains. Je t'attendrai le temps qu'il faut. Ces derniers mots lui faisaient mal à dire. Mais c'était pour le bien de leur relation et aussi pour sa mère. Aussitôt que le dîner fût terminé, Bellis s'empressa d'allé en cuisine afin d'aidé sa mère a faire la vaisselle, surexcité comme un chiot. Alors? Il est bien? Sa mère eu un sourire coquin sur le visage tout en la regardant du coin de l'oeil. Effectivement, il est intéressant. Un sourire sur les lèvres de Bellis, ainsi qu'un rire de la part d'Olivia Vuitton. Elles étaient unis comme tout, elles se confiaient tout mais surtout, étaient les meilleures amies du monde. Dis.. comment tu as sus que Papa était le bon? Olivia soupira. C'était complexe, comme la brunette s'y attendait. Bellis, si tu voyais comment ce garçon te regarde et comment toi tu le regardes. Peut-être bien que vous ne serez pas ensemble avant un moment, mais tu te souviendras toujours de lui. Ce n'était pas la réponse à laquelle Bellis s'attendait, et pourtant, elle savait que sa mère n'avait pas terminé. Ces propos la surprise un peu. Tu n'aimeras pas ce que je vais te dire. Mais ce n'est qu'en étant séparé un de l'autre que vous allez réalisé l'importance de l'autre dans votre vie. Elle ne savait pas au combien elle avait raison, au fin fond. Sa mère avait toujours détenu la vérité, Bellis le savait maintenant. Elle aimait Callum, et peu importe le temps qu'elle avait prit à le savoir, maintenant elle était certaine et ne supporterait pas de le perdre à nouveau. Pas pour ces faux parents, comme elle les appelaient.

Dans un monde parfait, ou tout se passe comme on le souhaite, Bellis et Callum filerait sans aucun doute le parfait amour. Malheureusement, la réalité est toute autre. Même en entendant ce que le jeune homme souhaitait entendre et plus, il n’arrivait pas à se résoudre d’en profiter et de le vivre pleinement. Il avait une espèce de rancœur mal placé, et peut être une peur de croire aux mots de Bellis. Effrayé d’avoir mal, de se tromper, de s’engager dans quelque chose de sincère, de fort ? Le jeune homme était perdu. Bellis semblait vivre les montages russes autant que lui. Pleurant, se laissant tomber au sol, le repoussant puis revenant doucement vers lui. Callum en perdait ses moyens, il n’arrivait pas à réfléchir de façon claire. Ses désirs étaient confus, lui qui éprouvait toujours le besoin de voir Bellis avait étrangement besoin d’être loin d’elle. Elle devenait presque toxique. Je suis désolé de vous avoir fait mal. Callum ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire. Peut être était elle aussi perdue que lui l’était ? L’oxygène devait également manquait dans la pièce exigüe. Il fallait qu’ils sortent d’ici rapidement. Jamais il n’aurait pensé avoir cette envie déchirante de partir dans une direction opposée de celle de Bellis mais à cet instant précis c’était le cas. Pour quelques heures, quelques jours, quelques semaines ? Il n’en avait fichtrement aucune idée. Ce sentiment était nouveau pour le jeune homme, il était déstabilisé. Bellis rendait les choses difficiles, prenant ses mains dans les siennes. Un frisson étrange le traversa. Ma mère m'a dit quelques jours avant de mourir de ne jamais abandonné, que l'amour est la plus belle chose au monde. Évoqué sa mère décédée devait être compliqué pour elle, Callum était touché, elle partageait avec lui quelque chose de très personnel. Il connaissait peu les parents de Bellis mais contrairement à ces parents biologiques, il avait eu un très bon contact avec eux, et ils n’avaient pas l’air d’être le genre de personne à le rejeter pour son statut social, ou ses erreurs commises. Je n'aurais jamais dû laisser mes faux parents venir s'interposer entre nous. Jamais. Callum baissa la tête, incapable de la contredire sur le sujet. Il était content qu’elle s’en rende compte, même si un peu tard. Comme on dit, le mal était fait. C’était son choix après tout, le reconnaître était quand même une avancée. Je t'aime Callum. Et je crois que j'en ai eu peur. Je-j'ai jamais ressenti ça avant. Seconde fois en l’espace de quelques minutes qu’elle lui disait qu’elle l’aimait. Cela n’aida pas du tout le jeune homme à se calmer, il était franchement effrayé par ces déclarations. Lui qui n’avait jamais reçu un amour aussi sincère et fort. Ni même vraiment partagé en retour ces sentiments là avant elle. Je t'attendrai le temps qu'il faut. Callum pressa les mains de Bellis. Il était incapable de lui répondre quoi que ce soit, il tentait tant bien que mal de lui donner quelque chose en retour. Très difficilement, certes, mais tout de même. Il inspira profondément avant de réussir à lui souffla quelque chose. « Je- Il faut que j’y aille, je suis désolé. » Lâche, il l’était surement. Mais rester une minute de plus en face d’elle était une torture. Il fallait qu’il se retrouve seul, qu’il réfléchisse à tout cela. Timidement, il déposa un baiser sur son front avant de la laisser seule dans la petite pièce. Il traversa le magasin à toute vitesse avant de claquer la porte d’entrée derrière lui. Callum venait surement de faire une nouvelle bêtise dans sa relation avec Bellis, mais comme on dit : c’est en faisant des erreurs qu’on apprend.

TO BE CONTINUED.