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ii. all night long slow down the song

ONE. J'aurais préféré être l'enfant d'une famille un peu plus normale. Mon père n'était jamais présent à la maison. J'ai toujours pensé que c'était à cause de son travail. Jusqu'au jour où nos parents nous ont envoyé, ma sœur et moi, chez notre grand mère, ici-même. Nous ne comprenions pas, nous n'avions que 9 et 5 ans. Mais nous n'avons jamais revus nos parents. Il y a peu de temps, quelques années à peine, après la mort de notre grand-mère, j'avais trouvé une lettre sous son lit.

" Mon cher Angelo,

je veux que tu prennes soin de ta soeur, le mieux possible. Si tu lis ceci ce que vous n'êtes plus que deux maintenant, que nous sommes définitivement partis, et que ta grand-mère aussi. Nous avons confiance en toi. Tu hérites de mon cabinet d'avocat. Je suis certain que grand-mère t'as dirigé vers les études qu'il fallait.
Ne revenez jamais en Italie, vous n'y seriez pas en sécurité. Vous êtes recherchés, personne ne sait que je vous ai envoyé en Amérique. Vous ne risquez rien là-bas. Maintenant je vais t'expliquer un peu, tu n'dois pas bien comprendre.
Mon fils, avant de t'avoir je faisais parti d'une organisation italienne dont je ne peux pas divulguer le nom, même par lettre. Je l'ai déserté, préférant vivre une vraie vie de famille. Mais on ne déserte jamais ce genre d'organisation et je savais que cette dernière se vengerait sur moi-même et ma famille. J'ai donc préféré épargner ma descendance et vous offrir une vie plus heureuse que la mienne.

Ciao, mio figlioi. "

Je n'ai jamais montré cette lettre à ma soeur, préférant la laissant dans l'ignorance de la mort de nos deux parents. Comme mon père l'a dit, nous ne sommes plus que deux à présent, mais au moins, nous sommes en sécurité.

TWO. « Angelo, j'suis une bonne amie pour toi non ? » « Bien sûre. » répondit le jeune homme, le regard plongé dans l'écran de son ordinateur. Il était en pleine communication avec un de ses associés italiens. « Tu pourrais me regarder quand je te parle. » La jeune rital baissait à contre-coeur l'écran de son ordinateur afin d'observer le visage de son amie. Très beau visage, en passant. Elle avait une beauté très fraîche, on ne pouvait pas passez à côté de ses beaux yeux. Et le jeune homme resta un instant plongé dedans. Elle sourit avec amusement et posa sa main frêle sur celle d'Angelo. Baissant les yeux timidement, elle commença une phrase lourde de conséquence. « Tu sais, on s'embrasse... On est à moitié ensemble, mais j'ai pas l'impression d'être... » Mais, assez affolé par la situation, et comprenant très bien ce qu'allait dire son amie, le jeune brun retira sa main, plia son ordinateur et passa nerveusement une main dans ses cheveux. « Je suis... vraiment désolé. J'avais oublié que j'avais un... truc à faire d'important. Je te rappelle pour qu'on termine cette discussion. » Il lui offrit un sourire amical et s'en alla, laissant la jeune femme en plan

Cette scène s'est déroulé il y a un peu plus d'une semaine. Depuis, Angelo ne l'a toujours pas rappelé et évite tous les endroits où il pourrait la croiser. Ayant très bien compris ce que la jeune femme souhaitait - une relation sérieuse - Angelo a prit peur. Il aime cette fille, cela ne fait aucun doute. Mais avec son travail et son tempérament bien connu de dragueur, il est certain qu'il ne pourrait pas la rendre heureuse. Situation compliquée et embarrassante dans laquelle le jeune homme est coincé.