Tu t'apprêtes à prendre la porte, considérant que tu n'as plus rien à faire ici, tu te sens mal et n'a qu'une seule envie, c'est de rester seule. C'est donc ça que Louisa ressent la plupart du temps, le besoin de solitude. Tu sens que tu as merdé, tu sais que tu as merdé, déjà que votre relation n'était pas des plus simples, il a fallut que tu en rajoutes une couche en lui disant ça.

Tu t'empares de ta veste que tu ne prends même pas la peine d'enfiler et récupère ton sac au passage, mais avant que tu ne puisses te diriger vers la porte, Louisa décide enfin de bouger pour venir vers toi, tu n'arrives pas à discerner l'expression de son visage et tu commences à avoir peur, peut-être qu'elle venait pour te gifler, mais lorsqu'elle te prend dans ses bras, tu sens de nouveau à quel point elle est fragile, même si ça ne devrait pas entrer en ligne de compte, tu culpabilises d'avoir dit ses mots à une personne aussi fragile et qui semble également instable. Tu t'attends alors à ce qu'elle dise autre chose que de te prendre dans ses bras, mais eu lieu de ça, elle fit mieux.

Quand tu vois qu'elle approche son visage du tien, tu vois qu'elle va faire quelque chose et a même une idée de ce qu'elle va faire, mais dans ta tête tu te dis que c'est pas possible, c'est pas vrai. Plus elle s'approche et plus tu as le cœur qui bat à te faire mal à la poitrine tellement il est prêt à sortir, et quand elle pose finalement ses lèvres contre les tiennes, il explose, mais de bonheur. Tu as envie de prolonger cet instant en lui rendant son baiser, de l'enlacer pour ne plus jamais la laisser, mais elle s'éloigne de toi. Même si ça te fait un peu mal que tu ne la sentes plus prêt de toi, tu souris quand même parce que pour elle, ça doit être un grand pas qu'elle franchit là.

Tu ne t'en es pas rendu compte mais au moment où elle t'as embrassé, les larmes qui perlaient dans tes yeux ont finalement décidés de rouler sur tes joues, mais elles contrastaient avec le sourire que tu affichais. Tu restes là pendant au moins 10 secondes sans bouger et tu la fixes,essayant de reprendre tes esprits, tu vois bien qu'elle attend seulement que toi tu réagisses, alors tu déposes tes affaires de nouveau, et sans dire un mot, tu la prends dans tes bras, mais pas pour la rassurer comme tu as l'habitude de le faire, là tu le fais juste parce que tu en as besoin. Tu glisses de nouveau ton visage au creux de son cou, et fait passer tes mains dans son dos en essayant de la tirer le plus prèt de toi possible, de façon à ce qu'elle soit le plus poche de toi, que vos deux corps soient proches sans pour autant la brusquer.